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Grand oral du bac : Les greffes d'organes, ou transplantations (Histoire de la médecine)

Publié le 18/05/2020

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« Les greffes d'organes, ou transplantations, évoquent certaines des prouesses les plus spectaculaires de la chirurgie : celles qui permettent de transférer d'une personne à une autre un ou plusieurs éléments anatomiques majeurs- cœur, foie ou mains- en préservant leurs fonctions.

Depuis les années 1950 et 1960, qui ont vu réussir les premières transplantations d'organes, les progrès ont été importants, mais les médecins ont encore à surmonter de grandes difficultés, tant sur le plan chirurgical (raccorder les terminaisons nerveuses, garantir une bonne irrigation sanguine, etc.) que physiologique (éviter les rejets et les complications).

HISTOIRE DES GREFFES LES PREMIÈRES TENTATIVES • t:une des premières transplantations chirurgicales a lieu en 1906 : un médecin français, Mathieu Jaboulay, tente de transplanter sur un homme un rein de porc.

t:opération chirurgicale n'a hélas aucun succés et d'autres tentatives effectuées avec des reins provenant de cadavres humains sont également vouées à l'échec.

• Cependant les expérimentations pratiquées sur les animaux se poursuivent et dans les années 1940, on commence à opérer des transplantations complexes sur des chiens (cœur-poumon, par exemple), avec des résultats encourageants.

sur jeune garçon un rein donné par sa mère.

Le rein greffé fonctionne correctement mais durant une vingtaine de jours seulement : on découvre le phénomène de rejet.

• Le premier vrai succès intervient en 1954, date à laquelle John Merri li et Joseph Murray, deux chirurgiens américains, effectuent une transplantation rénale entre deux jumeaux vrais.

Donneur et receveur ayant exactement le même patrimoine génétique, le phénomène de rejet ne se manifeste pas.

DES PROGRÈS RAPIDES En 1958, �4 découverte par l'équipe du Français Jean Dausset du système HLA (groupes tissulaires analogues aux groupes sanguins et responsables des incompatibilités et des rejets) marque le début d'une nouvelle ère dans la chirurgie des greffes.

La connaissance de ce système permet en effet une meilleure maîtrise du phénomène de rejet.

greffe de foie.

• En 1967, c'est au tour du Sud­ Africain Christiaan Barnard d'effectuer avec succès la première transplantation cardiaque.

• La greffe de pancréas, un organe richement vascularisé à la chirurgie délicate, est également maîtrisée, par l'Américain C.

Wallon Lillehei en- 1966.

• Il faudra toutefois attendre les années 1980 pour assister au succès des greffes de poumon, un organe particulièrement délicat à transplanter.

• Au début des années 2000, les premières greffes de membres sont effectuées.

ÉVOLUTION nCHNIQUE ET MÉDICALE • Avec la diversification des transplantations d'organes, les interventions chirurgicales sont de plus en plus codifiées, pour pouvoir être reproduites avec succès.

• On opte, dès le début des années 1970, pour le prélèvement d'organes sur les cadavres humains, pour éviter de mettre en danger des donneurs vivants.

Ce choix est aussi guidé par des règles éthiques (du fait du «commerce d'organes»).

• t:arrivée de la ciclosporine, en 1979, va considérablement améliorer le pronostic des patients ayant subi une greffe.

Cette substance (un immunodépresseur) a, en effet la propriété de lutter de façon remarquable contre le phénomène de rejet.

• La plupart des techniques chirurgicales font maintenant l'objet de protocoles extrêmement précis et les spécialistes se sont attachés à améliorer le temps de conservation des organes, mais aussi à affiner les traitements anti rejet, qui demeurent malgré tout extrêmement lourds.

GREFFE ET COMPATIBILITÉ Aujourd'hui, l'un des inconvénients majeurs des greffes est lié aux problèmes de compatibilité entre l'organe à greffer, ou greffon, et le receveur.

Dans la plupart des cas, en effet le greffon possède des caractéristiques génétiques (qui s'expriment principalement par le système HLA) différentes de celles du receveur.

Le système immunitaire de ce dernier réagit comme ille fait face à tout corps étranger, et tente de détruire le greffon.

Ainsi, le rejet d'une greffe est l'expression d'une réaction de défense naturelle.

LES CAUSES GtNÛIQUES Le système HLA (de l'anglais human leucocyte antigens) est constitué d'un groupe de gènes contrôlant la fabrication par �. »

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