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Portugal (1997-1998)

Publié le 21/09/2020

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« Portugal (1997-1998) Un climat d'euphorie économique a régné au Portugal en 1998, occultant quelque peu les trois rendez-vous politiques majeurs de l'année : un référendum sur la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), organisé le 28 juin, et deux autres consultations référendaires devant se tenir simultanément à l'automne et portant sur la ratification du traité d'Amsterdam (le pays a été le 2 mai 1998 qualifié pour faire partie de la zone euro dès le 1er janvier 1999) et sur le projet de loi de régionalisation. 50,9 % des votants ont répondu " non " à la légalisation de l'IVG, alors que tous les sondages avaient prévu la victoire du " oui ".

Ce résultat était cependant à rapprocher d'un taux d'abstention de 66 %.

Cette indifférence massive des électeurs a inquiété le gouvernement quant à la participation aux deux autres consultations. La troisième était la plus polémique.

Le projet prévoyait la création de huit régions dotées d'une autonomie limitée.

Des intellectuels et des personnalités politiques de tous bords ont surtout critiqué les modalités du transfert de compétences, le projet du gouvernement socialiste d'António Guterres s'étant largement inspiré du modèle français de décentralisation. Le débat politique restait cependant en arrière-plan de l'euphorie provoquée par les performances de l'économie : baisse du chômage, qualification du pays pour l'entrée dans la zone euro, retombées de l'Exposition universelle de Lisbonne - Expo 98 - avec huit millions de visiteurs attendus, et hausse record de la Bourse. Avec une croissance prévue de 3,7 % en 1998, contre 3,5 % en 1997, le pays allait pouvoir augmenter les dépenses publiques dans le secteur social, tout en réduisant le déficit budgétaire à 2,3 % (contre 2,7 % en 1997).

Une vigoureuse campagne de lutte contre la fraude fiscale explique aussi la hausse des recettes.

La décrue de la dette publique observée en 1997 (65,3 % du PIB) devait se confirmer en 1998 (63,4 %, selon les prévisions). L'inflation devait être de 2,7 % et la baisse du chômage devait s'accentuer, passant de 6,7 % en 1997 à 6,3 % en 1998.

Le besoin en main-d' œuvre suscité par le chantier d'Expo 98 a conduit le gouvernement à régulariser environ 30 000 immigrés clandestins en 1997 ; les régularisations se sont poursuivies en 1998. Le Parti socialiste (PS) est sorti vainqueur des élections municipales du 14 décembre 1997 avec 38 % des voix, mais la principale force d'opposition, le Parti social-démocrate (PSD), le suivait de près avec 33 %.

Malgré son nom, le PSD est un parti de droite d'inspiration libérale.

Son président, Marcelo Rebelo de Sousa, a cependant accusé la majorité socialiste de se " droitiser " en matière économique " sous la pression des lobbies " industriels et financiers. Les privatisations " à outrance léseraient, à la longue, les intérêts de l'État ". M.

R.

de Sousa a été réélu président du PSD lors du congrès du 18 avril 1998.

Sa motion demandait aux militants d'accepter une proposition d'alliance électorale que lui avait adressée un mouvement populiste de droite, le Parti populaire. »

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