Databac

Polynésie française (2004-2005)

Publié le 21/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Polynésie française (2004-2005). Ce document contient 821 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Polynésie française (2004-2005) Oscar Temaru, élu début mars président de ce pays d’outre-mer français (après un premier passage-éclair au pouvoir de quatre mois), veut « normaliser » ses relations quelque peu tendues avec un État français qui, lors de son premier (et bref) passage au pouvoir entre juin et octobre 2004, avait fait mine de l’ignorer.

Une première visite officielle, début mai 2005, a amorcé ce processus, mais les interlocuteurs ministériels du gouvernement français ont ensuite changé et quelques dossiers sensibles, comme les contrats de développement, arrivés à terme en 2004 et qui fournissent à la Polynésie française l’équivalent d’un milliard d’euros par an, restaient à finaliser. Oscar Temaru s’est voulu rassurant malgré son étiquette d’« indépendantiste », préférant parler dans l’immédiat d’« interdépendances » de reconstruction économique, et sûrement pas de stratégie de rupture avec Paris.

Ses projets économiques font la part belle au secteur touristique, l’un des seuls atouts de la Polynésie française (qui plafonnait en 2004 à 215 000 entrées).

La compagnie aérienne Air Tahiti Nui (ATN), instrument crucial de ce développement souhaité, a ouvert de nouvelles lignes (deux vols par semaine) entre Papeete et Sydney, mais aussi, vers l’est, sur New York.

L’association locale « Moruroa e Tatou » (Moruroa et nous), soutenue en France par l’AVEN (Association des vétérans des essais nucléaires français), a par ailleurs obtenu en juin 2005 ses premiers succès judiciaires : deux militaires en retraite ont vu reconnaître par les tribunaux l’imputation de leurs maladies (cancers de la thyroïde, maladies de la myéline) à leur « service » sur des sites français d’essais nucléaires (dont ceux, polynésiens, de Moruroa et Fangataufa, entre 1966 et 1996).

Ils ont obtenu des pensions.

Environ 200 autres (dont les familles de certains vétérans décédés) se préparaient à emboîter le pas, contre l’État français.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles