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Polynésie française (2003-2004)

Publié le 21/09/2020

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Ex-territoire d'outre-mer français devenu collectivité d'outre-mer depuis le 28 mars 2003. Nom donné depuis 1957 aux anciens Établissements français de l'Océanie. La colonisation française dans les îles de l'Océanie fut préparée par l'action des missionnaires, en particulier des pères de Picpus, qui arrivèrent aux îles Gambier en 1831 et aux îles Marquises en 1838. La Polynésie française comprend : les îles Marquises, dont l'amiral Dupetit-Thouars prit possession au nom de la France en 1842 ; Tahiti et ses dépendances, qui devinrent un protectorat en 1843 et une colonie en 1880 ; les îles Gambier, protectorat depuis 1844, annexées en 1881 ; l'îlot inhabité de Clipperton, annexé en 1858 ; les îles Australes ou Tubuaï, protectorat depuis 1889, colonie depuis 1900, au total 118 îles. Organisés par un décret de 1885, les Établissements français de l'Océanie, qui s'étaient ralliés à de Gaulle dès 1940, devinrent un territoire d'outre-mer en 1946. Les indigènes avaient reçu le droit de vote dès mars 1945. En 1958, la Polynésie française demanda à conserver son statut de territoire d'outre-mer. Les ressources économiques de la Polynésie française consistent essentiellement dans la pêche, le coprah, la perliculture et le tourisme ; les îles Tuamotu produisent des phosphates. En 1963 fut créé en Polynésie, à Mururoa, le Centre d'expérimentation nucléaire du Pacifique, et depuis 1966 les expériences atomiques françaises n'ont pas cessé de soulever les protestations des pays de la région. Le CEP, après une brève reprise d'essais en 1995, fut démantelé entre 1996 et 1999. Mais les écologistes ont critiqué l'insuffisance de la décontamination des sites. Depuis 1977, le statut de la Polynésie n'a cessé d'évoluer vers une autonomie interne accrue. Dotée en 1984 d'un drapeau et d'un hymne, elle disposait en tant que territoire d'outre-mer d'un gouvernement élu par son Assemblée territoriale. La loi constitutionnelle du 28 mars 2003, qui traitait également de la centralisation, réaffirma l'appartenance des collectivités d'outre-mer à la République française, mais reconnut aux anciens TOM un régime de « spécialité législative » (art. 74 de la Constitution). La loi du 29 janv. 2004 sur le statut polynésien distinguait donc, à côté du haut-commissaire représentant l'État, un exécutif confié à un président, élu pour 5 ans par l'Assemblée (en 2004, Gaston Flosse, apparenté UMP) et placé à la tête d'un gouvernement (10 ministres environ) appliquant les « lois du pays » et ayant pouvoir réglementaire (circulations maritime et routière). Une Assemblée élue pour 5 ans, votait ces « lois du pays » (fiscalité, droit minier, droit civil, droit du travail, emploi, entrée et séjour des étrangers sauf Européens, santé, urbanisme, environnement) et consultait pour cela un Haut Conseil, composé de sages.

« Polynésie française (2003-2004) Le 23 mai 2004, deux mois à peine après avoir fait approuver par Paris un nouveau statut d’autonomie pour ce POM (pays d’outre-mer français), comportant des dispositions électorales censées conforter son avantage, Gaston Flosse, ami de longue date du président français Jacques Chirac (venu présider un «sommet» France-Océanie à Papeete en juillet 2003) et farouche adversaire de l’indépendance, a perdu les élections législatives.

Son parti, le Tahoeraa Huiraatira, qui a peu ou prou dominé la politique locale des vingt dernières années, ne disposait plus que de 28 sièges sur 57. Oscar Temaru (parti Tavini Huiraatera), figure de proue du mouvement indépendantiste polynésien et opposant aux essais nucléaires français à Mururoa et Fangataufa (entre 1966 et 1996), dirigeait désormais une coalition forte de trente députés. Il a été élu président du gouvernement, le 14 juin 2004, dans un climat de Taui (changement en tahitien) proche de celui qu’avait connu la France le 10 mai 1981 (date de l’élection de François Mitterrand, socialiste). O.

Temaru s’est d’emblée voulu rassurant, annonçant une politique pour concilier les objectifs indépendantistes à long terme (en soulignant le processus engagé en Nouvelle-Calédonie) et les réalités économiques.. »

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