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POLIGNAC(1780-1847) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 POLIGNAC (1780-1847) Quand Charles X, le 8 août 1829, nomma le prince Jules de Polignac (né à Versailles le 14 mai 1780) au poste principal du ministère avec le porte­ feuille des Affaires étrangères, la duchesse d'Angoulême déclara : ••J'es­ time beaucoup M.

de Polignac comme homme privé parce que je sais qu'il nous est tout dévoué, mais, en politique, c'est l'homme Je plus présomp­ tueux que je connaisse !>>Et le roi lui-même lui avait dit un jour: ••Com­ ment ! Jules, toi aussi tu te mêles de politique ? Tu n'y entends rien.>> Et c'est pourtant Jules qu'il choisit comme premier ministre en novembre, alors que les difficultés s'amoncellent.

Fils de l'amie de Marie-Antoinette, l'enfant était parti en émigration à neuf ans avec sa famille.

En Angleterre, il se lie profondément avec le comte d'Artois, organise avec lui la ••conspiration de Cadoudal>>, y parti­ cipe avec son frère Armand.

Condamné à deux ans de prison, il y est maintenu arbitrairement avec son frère, condamné à vie (Vincennes, Saumur, Ham).

Ils s'évadent tous deux en 1813 et rejoignent, en 1814, à Vesoul.

le comte d'Artois, lieutenant général du royaume, auquel Jules voue une affection sans borne.

Il devient un familier du pavillon de Marsan, où sa piété tolérante et son style Ancien Régime sont appréciés par «Monsieur».

Il est envoyé comme ambassadeur à Rome, où Pie VII le fait prince romain (1820), puis à Vienne, puis, en 1823, à Londres, où il se marie et reste en poste jusqu'en 1829.

Il y signe, le 6 juillet 1827, après une campagne habile, le traité d'intervention de la Russie, de l'Angleterre et de la France, en faveur de la Grèce révoltée.

A peine à la tête des Affaires françaises, Polignac affirme son respect de la Charte.

Il est sincère, mais il a ses idées du pouvoir royal et des droits de la nation, idées que renforce une piété mystique qui se croit inspirée par le Ciel.

«Un Jean d'Arc marqué pour sauver la monarchie», disait M.

de Sémonville; «Il se traînera péniblement en croyant faire du libéralisme>>, annonçait Decazes.

Et Polignac, avant toute action, a contre lui la quasi­ totalité de l'opinion :l' ••Adresse des 221 >>le montrera bientôt.

Le déchaî­ nement de la presse contre le ministère, la violence de l'opposition libé­ rale, pousseront Charles X à promulguer les ordonnances et Polignac à les considérer comme légales, dans sa conception «ignorante de son pays et de son siècle», qui lui fera mésestimer les risques, en surestimant le retentissement de la prise d'Alger.

Arrêté en Normandie après la révolu­ tion, la Chambre des pairs le condamnera .

Enfermé- à nouveau ! -au fort de Ham, il sera libéré en novembre 1836 et mourra à Paris le 29 mars 1847. 2 / 2. »

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