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Jules, duc puis prince de Polignac (1780-1847)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Jules, duc puis prince de Polignac (1780-1847): " L'ambition dont on n'a pas les talents est un crime ", note à son propos Chateaubriand, qui ajoute cette définition : " Esprit borné, fixe et ardent. Ce document contient 175 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
Homme politique français. Il fut emmené en émigration par ses parents dès 1789 et fut placé tout jeune auprès du comte d'Artois (Charles X), qui fit de lui son aide de camp. Comme son frère Armand, duc de Polignac, il participa à la conspiration de Cadoudal ; il ne fut condamné qu'à deux ans de prison, mais vit ensuite sa détention prolongée indéfiniment et s'évada en même temps que son frère, en 1813. Pair de France sous la Restauration, il fut appelé au ministère par Charles X et reçut d'abord le portefeuille des Affaires étrangères (8 août 1829), puis la présidence du Conseil (nov.). Le ministère Polignac valut à la France la conquête d'Alger (5 juill. 1830), mais les ordonnances du 26 juill., destinées à briser l'opposition libérale, déclenchèrent la révolution qui renversa les Bourbons.

« Jules, duc puis prince de Polignac 1780-1847 “ L'ambition dont on n'a pas les talents est un crime ”, note à son propos Chateaubriand, qui ajoute cette définition : “ Esprit borné, fixe et ardent.

” Fils de la favorite de Marie-Antoinette, et placé tout jeune auprès du comte d'Artois qui le prit en affection, cet ultra zélé n'avait guère besoin d'ambition pour siéger parmi les puissants.

Au reste, les Bourbons avaient une dette envers cet ardent partisan qui, sous l'Empire, après avoir été mêlé à l'affaire de Pichegru et Cadoudal resta détenu au fort de Ham, avec son frère Armand, de 1804 à 1813, quand ils parvinrent enfin à s'évader.

Malgré tous ces avantages, Polignac n'atteindra les cimes du pouvoir qu'en 1829, comme président du Conseil ; et s'il entreprend l'expédition d'Alger, il conseille et signe par ailleurs, les Ordonnances qui suppriment la liberté de la presse...

fout cela se terminera, pour lui, par une condamnation à la détention à vie, au fort de Ham, encore une fois, suivie, en 1836, de la grâce par l'usurpateur.. »

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