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Poème Zone lecture linéaire

Publié le 05/11/2021

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« I/ 3ère strophes, qui ouvrent « Zone » = monostiches => rendent palpables la lassitude d’Apollinaire quant au passé.

V.1 : Vers classique « A la fin tu es las de ce monde ancien » + alexandrin = répondant à une certaine tradition poétique.

Cependant, il s’agit déjà, pour le poète, d’annoncer un renouveau poétique.

Effectivement, la diérèse sur le mot « ancien » donne l’impression que l’adjectif se brise : « anc -i-en » donc que le passé s’efface.

L’attribut du sujet : « las » met en évidence le désir de ru pture d’Apollinaire.

Le poète nous surprend en utilisant le pronom personnel « tu » pour se désigner.

Le lyrisme est ainsi mis à distance. V.2 : Apollinaire abandonne l’alexandrin au profit d’un vers libre de 16 syllabes = inscrit la modernité poétique au cœur de « Zone ».

Néanmoins, comme au vers 1, il y a la présence discrète de la poésie traditionnelle.

En effet, l’utilisation du « ô » lyrique témoigne d’un certain élan lyrique.

Pourtant -> placé devant un symbole de modernité : la Tour Eiffel dont la construction (1889) avait fait scandale, mais aussi d’enthousiasme comme chez le peintre Delaunay = proche d’Apollinaire.

La métaphore du vers 2 : « le troupea u des ponts bêle ce matin » qui métamorphose les arches des ponts de la Seine en dos de moutons. V.3 : insiste plus sur cette envie de modernité « Tu en as assez de l’antiquité grecque et romaine » exprime la lassitude à l’égard de l’Antiquité. V.5 : Apollinaire se réfère à la religion -> parallélisme de construction v.5 -6 : « La religion seule est restée toute neuve la religion / est restée simple » lui confère une modernité évidente.

L’enjambement ->la mise en évidence du substantif : « religion » qui se trouve au début et à la fin du vers 5.

Comparaison surprenante -> religion = assimilée aux « hangars de Port Aviation » (v 6), il accompagne, au v.7, le « Christianisme » créant une forme de correspondance entre les deux termes.

Apollinaire semble inscrire la religion dans l’ère avec référence au pape : « L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X » V.9 -10 : Poète à l’écart de cette modernité éternelle, car fuit les bancs de l’église en témoigne le rythme binaire « la honte de retient / D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin » Ainsi, l’attitude d’Apollinaire face à la religio n est ambiguë, hésitante et correspond sans doute à l’état d’esprit d’une société qui s’éloigne avec peine culturellement, philosophiquement et affectivement, d’une religion qui avait été pendant des siècles son point d’appui. II/ V.11 / Apollinaire fait référence à ses inspirations poétiques -> constate qu’elles sont pour le moins surprenantes.

Effectivement, l’ énumération : « Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout ha ut » indique poésie se dégage du quotidien, du monde moderne , elle s’invite partout dans la ville.

Absence de ponctuation = accentue la juxtaposition d’images : les prospectus, les catalogues, … Apollinaire propose plusieurs éléments qu’il colle les uns aux autres = rappelle la peinture cubiste.

De même, la personn ification : « chantent tout haut » montre la dimension artistique, musicale et donc poétique de ces nouveaux supports.

V.12 : Le constat du poète, introduit par un présentatif, inscrit l’écriture poétique dans une époque nouvelle : « Voilà la poésie ce matin ».

Littérature global qui connait une forme de mutation.

Ex : v. 12, 13 et 14 rendent compte de ce changement : « et pour la prose il y a les journaux / Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures pol icières / Portraits des grands hommes et mille titres divers » Les deux hyperboles : « pleines d’aventures policières » et « mille titres divers » traduisent l’enthousiasme d’Apollinaire face à ce s nouvelles formes littéraires. V.15 + toute la strophe 6 : l’auteur centre son regard sur une rue pa risienne.

Apollinaire nous raconte, une de ses déambulations -> utilise pour la 1 ère fois, la 1ère personne du sg. : « J’ai vu ce matin » (v 15).

Cette rue, plutôt banale où le poète n’a plus souvenir de son nom, est, toutefois, qualifiée de « jolie » (v 15) .

Elle est le té moin de la modernité, car elle offre le défilé de parisiens du XXème siècle : « Les directeurs les ouvriers et les belles sténo -dactylographes / Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent » + gagnée par une musicalité moderne, celle de la ville, en témoigne le champ lexical du bruit : « clairon » (v 16), « gémit » (v 19), « aboie » (v 20), « criaillent » (v 22).

= Rue animée, vivante.

V.23 : « J’aime la grâce de cette rue industrielle » -> distingue une forme d’ antiphrase entre « grâce » et « industrielle ».

Apollinaire célèbre, encense le monde moderne qui, pour lui, possè de une beauté véritable.. »

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