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Lecture linéaire: «La chanson du mal-aimé», poème de Guillaume APOLLINAIRE

Publié le 15/02/2022

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« LA POESIE : LECTURE LINEAIRE 1 « La chanson du mal-aimé » , poème de Guillaume APOLLINAIRE « La chanson du mal-aimé » , poème de Guillaume Apollinaire écrit en 1905.

Il est le troisième poème du recueil Alcools .

Apollinaire est un orphée moderne renouvelant le thème de l’élégie traditionnelle.

Orph2e est devenue l’inspiration poétique.

Comment Apollinaire réécrit-il le mythe d’orphée à travers ce long poème ? Dans ce passage on peut observer deux mouvements : 1 à 29 (strophes 49 à 54) : histoire de Louis II de Bavière 30 à la fin (strophes 55 à 59) : le poème comme consolation du poète (mise en abime de l’écriture poétique) 1- Le lyrisme est introduit par la particule « ô », légende de la voie lactée Hercule.

Chanaan  terre promise de Moïse, lieu idéal : inaccessible.

Le blanc fait référence aux morts et à la perfection.

« Ahan »  difficile à prononcer avec l’onomatopée « an ».

Nébuleuse fait référence à la couleur blanche (nuages). 2- Les démons  les démons de minuit : obligation de danser (côté démoniaque chez les chrétiens, endiable la danse).

Violon qui joue  obligation de danser jusqu’à ce qu’on arrête de danser.

Strophe torturée avec des enjambements à tous les vers mais qui fait référence à la danse, personne ne peut y échapper comme la mort. 3- Dès le vers 10, commence une analogie avec une généralité (les rois) puis en précisant qui étaient ces rois.

« Destins, destins impénétrables » fait le lien avec la strophe précédente.

Les rois font penser aux personnages de tragédie (plus on tombe de haut, plus on se fait mal).

Le terme roi est repris par la métaphore étoile (référence à la voie lactée) car une étoile brille, elle est très haut dans le ciel.

Personnification des étoiles car analogie avec les rois (grelotter).

« Fausses femmes »  (maîtresse, femme fausse, menteuse), ici femme stérile (lits, déserts...).

Ce roi n’a pas de descendance et l’histoire de l’hérédité va l’accabler. 4- Partie qui traite Louis II de Bavière, « règne »  gouverne.

« Tuteur de deux royautés folles » référence à Louis II de Bavière et à Othon.

« Quand vacillent les lucioles » font une référence aux étoiles, « l » consone qui coule.

« Mouche »  sur les cadavres, « dorées de la Saint-Jean »  fête du Solstice d’été, on allume le feu et les amoureux sautent par-dessus.

Mouche car son amour est mort. 5- Strophe romantique, les gondoliers (venise  ville romantique).

Le lac est blanc car il est éclairé par la lune.

Haleine des vents  odeur pas très agréable.

Voguait signe (romantique) qui devient sirène (chant des sirènes : pas très sympathique, moqueur…).

6- Inquiétude dans cette strophe : « un jour »  le poète devient fou, il s’est noyé (noyade symbolique) mais a finalement surnagé.

Il récupère sa vie et va finalement dormir sur la rive.

Triste et mélodieux délire  folie triste.

7- Dans cette strophe il y a une description de Paris.

« Juin ton soleil ardente de lyre »  rayon peuvent faire penser à la lyre d’Apollon.

« Brûle mes doigts endoloris »  métaphore pour dire qu’il a écrit longtemps.

« Mon », le possessif marque l’affectivité dans « J’erre à travers mon beau Paris », aussi un rappel d’Orphée qui erre en chantant.

Errer  marcher sans but.

Le poète revient à paris mais ne suit pas le chemin de Louis II de Bavière.

« Sans avoir le cœur d’y mourir »  « sans » privative, annule l’idée de mourir, le poète est sauvé par son poème.. »

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