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explication linéaire la chanson du mal aimé de Guillaume Apollinaire

Publié le 02/03/2021

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« Introduction Alcools, publié en 1913, est le recueil majeur de Guillaume Apollinaire mais aussi un des recueils les plus marquants de la poésie du XXe siècle.

Wilhem Apollinaris de Kostrovitsky dit Guillaume Apollinaire naît de la rencontre romanesque d’Angélique de Kostrovisky, fille d’émigrés polonais et d’un noble italien, Francesco d’Aspermont, le 26 Août 1880 à Rome.

Et décède à 38 ans le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, mais est déclaré mort pour la France en raison de son engagement durant la guerre.

Cet écrivain et poète est à l’origine du terme «surréalisme», et il fait figure de précurseur de ce mouvement.

Le titre Mal-Aimé est un néologisme de (mal-amé et bien- aimé) La Chanson du Mal-Aimé fait partie des poèmes d’Alcools relatant l’amour impossible d’Apollinaire pour Annie Pleydon.

En 1901, le poète est engagé comme précepteur d’une jeune fille de la noblesse allemande en Rhénanie.

C’est là qu’il tombera amoureux de la gouvernante anglaise Annie Pleyden.

Cet amour se soldera par un échec.

Nous allons étudier les cinq dernières strophes (qui sont toutes des quintils) du poème «La Chanson du Mal-Aimé».

Nous nous demanderons : En quoi le poète renouvelle-t-il la tradition poétique dans «La Chanson du Mal-Aimé» ? Pour répondre à une tel problématique nous analyseront dans un premier mouvement (les 2 premières strophes) la mélancolie persistante du poète mais qu’il reste néanmoins des ‘moments joyeux’, puis dans un second mouvement ( les 2 prochaines strophes) que la mélancolie semble s’être dissipée par une atmosphère festive , et enfin dans un dernier mouvement (donc la dernière strophe) Le renouvellement de l’expression poétique. Explicaton 1e MOUVEMENT Tout d’abord, les mots ‘’Juin’’ Placé en Apostrophe en début de vers et ‘Paris’ au vers 4, permettent de situer le dernier épisode du poème dans le temps et dans l'espace.

Les deux premiers vers inscrivent le texte dans un double espace : réel (le soleil de juin "brûle" physiquement les "doigts endoloris" du poète) et métaphorique avec le terme lyre, faisant référence au poète Orphée et à Apollon, dieu grec de la poésie et de la musique.

Ce dieu est également connu sous le nom de Phebus, le dieu de la lumière et le conducteur du char du soleil.

Apollinaire, dont le nom dérive du nom Apollon, associe ici ses deux emblèmes, la lyre et le soleil.

Par hypallage, le poète associe à la lyre l'adjectif "ardente" qui conviendrait plutôt au "soleil".

Ainsi, le jeune poète, malgré sa souffrance passée, exprimée par les mots "triste" v3, "erre"v4 et "mourir"v5, mis en valeur avec une l’allitération en [r] qui accentue les caractère mélancolique.

Apollinaire renoue néanmoins avec la création poétique.

De plus que le nom ‘’délire’’v4 s’apparente à Dionysos, le Dieu de la création poétique.

Dionysos est, dans la mythologie grecque, le dieu du vin et de l'ivresse.

Le recueil Alcools est donc placé sous le signe de l'expression des sentiments (Orphée), de la beauté (Apollon) et de l'ivresse, du déchaînement poétique (Dionysos) .

La poésie orphique (lyrique) et apollinienne se transforme en poésie dionysiaque plaçant ainsi "La Chanson du Mal-Aimé" sous le signe de la modernité poétique.

Le poète s'enthousiasme au sens étymologique : son esprit est exalté par la Divinité dont il reçoit l'inspiration.

La crise morale et psychologique développée dans les strophes précédentes s'est résolue d'elle même et la tentation du suicide n'aboutit pas ce que met en évidence le sens négatif de la préposition "sans"portant sur le verbe "mourir".

La tristesse exprimée dans ces cette strophe se développe en image dans celle-ci.

On remarque que le Mal-Aimé ne semble rencontrer aucun être humain dans la ville (à l'inverse de sa démarche dans le poème "Zone"), ce qui est une façon d'exprimer sa solitude.

En revanche, il s'attarde sur la longueur des dimanches qui "s'éternisent".

L'hyperbole traduit son ennui.

Le poète ne décrit que des choses inanimées ("orgues de Barbarie", "fleurs au balcon", vers 7 et 9), auxquelles il prête parfois des sentiments humains : "les orgues de Barbarie" "sanglotent dans les cours grises" (vers 8) comme s'ils prenaient à leur compte la peine du jeune homme.

Dans un registre voisin, les fleurs"Penchent" (vers 10), comme saturées de soleil et prêtes à mourir.

Pourtant, la strophe s'achève sur une comparaison insolite : "Penchent comme la tour de Pise" (vers 10), dont l'humour équilibre la tristesse des vers précédents.

Tout se passe comme si le. »

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