Databac

Platon: LA CONVERSION DE L'ÂME VERS LE VRAI, LE BIEN, LE BEAU

Publié le 18/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Platon: LA CONVERSION DE L'ÂME VERS LE VRAI, LE BIEN, LE BEAU. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« B. Le mal comme ignorance ? L'injustice est le fait d'une sédition dans l'âme : la partie qui devrait commander est subordonnée à celle qui devrait obéir. Souillure de l'âme invisible aux yeux du corps, l'injustice est l'origine de tous les vices. C'est cependant l'intelligence elle-même qui, par ignorance du bien, se soumet à l'élément concupiscible pour servir au mieux le désir. ? On ne commet donc l'injustice que par ignorance du bien. Si l'homme injuste savait où est le bien de son âme, il n'agirait que selon la justice. De là découle la thèse bien connue de Platon : nul ne commet l'injustice volontairement. Si en effet l'injustice est l'effet de l'ignorance de ce que l'on veut vraiment et des véritables moyens d'y parvenir, alors l'injustice est involontaire. ? C' est que tous les hommes recherchent le bonheur, et que seule la justice peut l'apporter. Mieux vaut subir l'injustice que la commettre : la tranquillité d'âme du juste, même de celui qui subit l'injustice la plus cruelle, est sans commune mesure avec les troubles de l'âme de l'injuste, même à l'abri de l'adversité. C. Le bien comme principe ? Le bien doit présider aux mouvements de l'intelligence. D'une part, c'est faire de la justice la préoccupation fondamentale de l'âme ; d'autre part, c'est dire que l'idée du bien en soi est la plus haute de toutes, comparable, selon Platon, au soleil grâce auquel nous pouvons tout voir dans le sensible. L'idée du bien éclaire toutes les autres idées dans l'intelligible : c'est faire coïncider le sommet de la science avec le sommet de la justice. ? La dialectique, procédé de recherche de la philosophie, trouve donc pour terme l'idée du bien. On ne peut qualifier Je bien que de bien ; bien en soi, il n'est rien d'autre que le bien. Ainsi, le bien est une idée absolument simple, sans parties. Il se révèle d'un coup à la connaissance qui parvient jusqu'à sa contemplation. ? Le bien, idée suprême, est aussi ce qu'il y a de plus beau : sa splendeur ravit l'âme, et l'attire à la conversion. C'est que le bien, qui est aussi le beau, est l'objet final de tout désir comme de toute connaissance. 3. Le beau A. Les déchéances de l'art ? Parce qu'il est objet de compréhension intellectuelle, le beau n'est pas objet de perception sensible ; en conséquence, les produits de l'art sont moins susceptibles de beauté que les idées. C'est que l'art copie servi ...»

« Platon (~428-~348 av.

J.-C.) LA CONVERSION DE L'ÂME VERS LE VRAI, LE BIEN, LE BEAU I m ag in on s un homme j us te , c on d a mn é à m or t, attendant da ns sa c e ll u l e une ex é cu ti on p a r le p oi so n à l aq u e ll e il a r ef us é d' éc hap pe r p ar l a f u i t e : c' est l a s i tu a t io n d e S oc ra t e, racontée da ns le Phédon.

Lo in d e man ifeste r a m e r tu m e ou ac rimo nie, le sage a th é ni e n par le en to ut e sérénité d e s a m o r t pr och ai ne, dissertant s u r l'immorta­ l i té d e l ' â m e .

C ' es t q ue l a re cher che d e l a vér ité, q u i caractéris e le p hi ­ losophe, e x i ge qu'il s e d ét ac h e de s t ro u b le s qu e le cor ps y susc ite ; le co rp s (en g r ec soma) e st u n t om be au (sèma) d e l ' â m e .

Se dé to ur nan t du v is ib le vers l'invisible, de ce q u i n 'e st qu ' ill us oi rem en t vers ce qui est r é e ll e m e n t , le ph il osop he, to ut e sa vie, s 'e x e r ce à mo urir ; c' est au mo me nt d e la m o r t q ue l'on v o i t s'il est un vr ai sa ge, ou s'il n'est qu ' un b av ar d : et S o c ra t e é t a it un sage. 1.

Le v ra i A .

L ' é v e i l d e l ' â me à p ar ti r d e la s en s at i on Ili Tout ce qui tombe sous les sens est en perpétuel devenir : les vivants vieillissent, les choses s'usent.

Tout change et passe: une seule chose qui se modifie est à la fois la même et une autre qu'un instant aupara­ vant.

Contradictoire parce que en devenir par essence, le sensible n'est pas objet de science, mais seulement d'opinion. 111 Pourtant, les impressions que procurent les organes des sens sont muettes par elles-mêmes; c'est que les sens n'ont aucune intelligence critique, recevant sans jugement ce qui s'offre à eux.

Ainsi, il arrive que les diverses impressions sensibles se contredisent : une seule et même chose peut m'apparaître grande ou petite, une et multiple.

À l 'ori­ gine de l'activité de la pensée, la contradiction des sens suscite l'étonnement. ■ La pensée ne naît pas à proprement parler de la contradiction des s en s : c'est seulement à l'occasion de cette dernière qu'est éveillé le désir de savoir.

En effet, l'activité de la pensée est déjà manifeste dans la perception : ce que les sensations des divers sens ont de commun n 'e s t saisi que par la pensée.

Ce que je vois n ' a rien à voir avec ce que j'entends : seule l'âme peut concevoir ce qu'ils ont de commun. L'âme est active dès la perception, et s'étonne seule des contradic­ tions sensibles. Ill! L'étonnement est le point de départ et le principe de la philo­ sophie.

État affectif propre du philosophe, l'étonnement est la source de la curiosité et de la volonté de savoir.

C'est donc une passion qui donne à la raison l'occasion de son développement. 36 m Séquen ce 1 "' P la to n. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles