Plan détaillé d'une scène du Bonheur des dames de Zola

« FRANÇAIS Élaborer un plan détaillé de commentaire I.

Une promenade amoureuse a- Un cadre spatio-temporel propice à la rencontre amoureuse • un cadre assez réaliste : la scène se déroule dans un parc parisien, en fin de journée « la nuit tombait » (ligne 1)→ cela renforce l’aspect romantique + ville de Paris qui est la ville de l’amour • un décor protecteur qui leur permet de rêver : répétition « sous les ombres noirs des grands marronniers/arbres » (ligne 8 et 26) et « Au sortir de la nuit des arbres, ce fut comme un brusque réveil » → métaphore qui montre le retour à la réalité • présence des enfants qui rient → apporte de la gaieté, joie et fraîcheur → mais « au loin »+ « les bruits lointains de Paris se mouraient » (personnification) montrent que c’est plutôt calme donc propice à la rencontre amoureuse et aux discussions nocturnes b- Un texte qui alterne récit et dialogue • le texte alterne donc un dialogue entre Mouret et Denise et un récit rapporté par le narrateur • le récit permet de décrire avec précision leurs comportements et émotions → cela nous permet d’imaginer la scène • le narrateur à un point de vue omniscient et accompagne les personnages dans leur échange • il y’a plus de récit que de dialogue • présence de verbes de paroles dans le dialogue « dit-elle » (ligne 6), « demanda-t-il » (ligne 11), « dit-il » (ligne 46), « répondit-elle » (ligne 14) c- Des personnages troublés • beaucoup d’expressions qui montrent clairement leur trouble « intimidé par cette présence » témoigne du trouble de Pépé.

Celui de Denise est perceptible à travers ses réponses brèves (du moins au début) et à travers les expressions suivantes : « elle avait rougi », »le malaise de la jeune fille », « le trouble de Denise avait augmenté »… • Mouret quant à lui est plutôt gêné : « cachait sa gêne »(ligne 3) • présence d’adverbes qui accentuent le sentiment de gêne/trouble « lentement elle reculait » « dit-elle enfin » • les points de suspensions marquent leur hésitation + réactions maladroites II.

Une scène initiatique a- Une conversation relayée au second plan • Mouret engage la conversation avec des questions auxquelles il a déjà les réponses « Vous êtes toujours à Paris ? » (ligne 5) mais on apprend à la ligne 32 qu’il savait qu’elle était cher Robineau • les sujets de conversations sont donc assez « pauvres » par moment ils marchent côte à côte sans s’adresser la parole et tente de trouver d’autres sujets de discussions pour rester le plus longtemps possible ensemble • une grande partie du dialogue est rapporté dans le récit grâce au discours indirect libre b- Mouret entre trouble et paternalisme. »