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Philippines (1999-2000): Résurgence des violences

Publié le 20/09/2020

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« Les Philippines ont connu un net regain de violence à partir de novembre 1999, en particulier le sud de l'archipel sous l'impulsion de la rébellion islamiste. La Bourse et le peso en ont été ébranlés.

De nouveaux groupes armés radicaux ont occupé le devant de la scène.

Le 2 mars 2000, l'Armée du prolétariat révolutionnaire - Brigade Alex Boncayo (RPA-ABB) s'est attaquée aux bâtiments du département à l'Énergie.

Le 23 avril, bien qu'assaillis sur l'une de ses places fortes, l'île de Basilan, un groupe, Abu Sayyaf ("porteurs de sabre"), a enlevé dix touristes étrangers sur l'île de Sipadan (Fédération de Malaisie) avant de les conduire sur l'île de Jolo.

Les insurgés de l'île de Mindanão faisaient valoir que les gains économiques qui devaient venir dans le sillage de l'accord de paix de 1996 tardaient à se faire sentir, mettant en difficulté l'ancien rebelle du Front moro de libération nationale (MNLF), Nur Misuari, devenu gouverneur.

Les violences accrues étaient aussi la conséquence des actions des Vigilants chrétiens, tels ceux du KKK (Kusog Kristiano Kamindanawan).

Dans le même temps, le Front islamique moro de libération (MILF) de Muhamad Murad a poursuivi ses pourparlers de paix, tout comme le Front national démocratique (NDF) et J.

M.

Sison, qui les avaient suspendues en mai 1999, après que le gouvernement eut signé un nouvel accord de coopération de défense avec les États-Unis (Visiting Force Agreement), prévoyant des exercices militaires communs. Ces crises ont révélé l'ampleur du discrédit du président Joseph Estrada.

Les premiers résultats du grand programme social de lutte contre la pauvreté se font attendre et la corruption au plus haut niveau de l'État devient criante.

Les mouvements de citoyens se sont mis à réclamer sa démission, dénonçant sa gestion, marquée par de nombreux scandales, et son alcoolisme. La chute de popularité du dirigeant suprême apparaissait telle que les rumeurs de coup d'État faisaient désormais la une de la presse. Pour faire taire les accusations de favoritisme et de faiblesse, resserrer la cohésion gouvernementale et relancer son action, le président a procédé en janvier 2000 à un remaniement ministériel important et a limogé ses principaux conseillers, consultants et assistants.

Pour finir de changer le paysage politique et après moult man œuvres, le Sénat s'est donné, le 12 avril, un nouveau président, Franck Drilon, après la mort de Marcelo Fernan, en juillet 1999. Ces initiatives, tout comme la création d'un Conseil de coordination économique (EEC), ont été bien accueillies par la communauté d'affaires.

Elles ont, en effet, placé au c œur de l'action gouvernementale des personnalités appréciées pour leurs compétences.

Le nouveau ministre des Finances, José Prado, était déjà un membre éminent du cabinet de Fidel Ramos, tandis que le ministre du Commerce, Manuel Roxas, précédemment leader de la majorité à la Chambre des représentants, pouvait s'appuyer sur son expérience dans le secteur bancaire.

La pagaille politique était contrebalancée par quelques bons indices macroéconomiques. L'inflation (6,7 %) et les taux d'intérêt ont été mieux maîtrisés.

Cependant, la dérive des finances publiques (déficit budgétaire supérieur à 100 milliards de pesos) est devenue préoccupante.

Malgré cela et la progression du PIB (+ 3,2 %),. »

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