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Philippines (1996-1997)

Publié le 20/09/2020

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« Après avoir accueilli à Subic, en novembre 1996, le 4e sommet des dix-huit chefs d'État de l'APEC (Coopération économique Asie-Pacifique), Manille a poursuivi sa quête de reconnaissance internationale.

Tandis que le président faisait des voyages à New Delhi, Dhaka, Islamabad, Doha, Manama puis en Amérique latine (mai 1997), les Philippines ont abrité la rencontre des ministres des Finances de l'APEC (avril), la réunion du Conseil économique du bassin Pacifique (PBEC), et pris la tête, jusqu'en 1999, du Conseil de coopération économique du Pacifique (PECC). La diplomatie philippine a participé au développement économique de l'archipel et à sa meilleure intégration régionale.

Cette dernière apparaît d'autant plus nécessaire que la Chine a continué d'inquiéter par ses prétentions en mer de Chine du Sud.

En dépit de la visite du président Jiang Zemin (novembre) puis du ministre de la Défense, Chi Haotian (février), les relations avec Pékin sont restées difficiles.

Le Code de bonne conduite adopté par les deux pays n'a rien réglé sur le fond.

Comme en 1995, les récifs de Mischiefs ont fait l'objet d'une confrontation après que trois frégates eurent fait une intrusion au large des îles Kota et Parrata.

Les espoirs d'une recherche de solution dans le cadre de l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique) sont donc restés vains. Néanmoins, Manille a servi d'intermédiaire entre Pékin et Séoul à l'occasion du transit du transfuge nord-coréen Hwang Jang Yop (18 mars-20 avril 1997). Alors que le président Fidel Ramos allait terminer son mandat - en mai 1998 -, il a obtenu de nouveaux succès dans sa recherche de paix avec les principaux groupes rebelles.

Un traité de paix a été signé avec le Front moro de libération nationale (MNLF), le 2 septembre 1996.

Un Conseil pour la paix et le développement du Sud a été formé pour diriger pendant trois ans les destinées des quatorze provinces et neuf grandes villes.

Une semaine après cet accord historique, le leader du MNLF, Nur Misuari, rentré d'exil, a été élu gouverneur de la région autonome du Mindanao musulman.

En 1998, un référendum devait délimiter l'ensemble de la région autonome.

Des négociations avec le Front moro islamique de libération (MILF) se sont aussi engagées, mais n'ont pu aboutir. Avec les extrémistes musulmans Abu Sayyaf, soupçonnés de l'assassinat de Mgr de Jesus (évêque de Jolo), les accrochages sont restés nombreux.

Concernant les communistes, un accord a été trouvé avec le Front national démocratique (NDF). Les deux parties s'étaient fixé la date limite du 30 juin pour la conclusion d'un accord de paix global. Le président Ramos pouvait présenter un bilan flatteur.

Les problèmes sociaux sont restés nombreux (corruption, pauvreté...), mais tous les agrégats macroéconomiques ont confirmé le redressement économique engagé depuis trois ans.

Le PIB est monté à 5,5 % en 1996, l'inflation a été contenue à 5,2 %.

Le déficit de la balance commerciale a augmenté (+ 33,7 %), mais la structure des importations est restée saine.

Autres bons indices en 1996: la baisse des taux d'intérêt, la stabilité du peso face au dollar, l'excédent budgétaire, la hausse des réserves de change (4,5 mois d'importations) et la très forte hausse (+ 55 % depuis 1994) des transferts des 4 millions de travailleurs à l'étranger depuis la libéralisation du contrôle des changes.

Cependant, les Philippines devaient connaître à l'été 1997 une très grave crise monétaire et boursière, comme d'autres pays de la région.. »

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