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Philippines ()1992-1993)

Publié le 20/09/2020

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« Comme son prédécesseur, Corazon Aquino, le nouveau chef de l'État, Fidel Ramos, s'est vu, dès son élection (victoire fragile du 11 mai 1992), obligé de composer avec le parti de l'un de ses anciens rivaux, le LDP (Combat pour la démocratie aux Philippines) de Ramon Mitra, qui a conservé une position dominante au Sénat (16 sièges sur 24) et à la Chambre des représentants (87 élus).

Néanmoins, en élaborant une alliance "arc-en-ciel" avec des membres de tous les partis, F. Ramos a réussi, grâce au président de la Chambre des représentants, de Venecia, à constituer au Parlement une majorité lui étant fidèle.

Sur la base de ce succès il a tenté, dès son arrivée au pouvoir, de relancer un processus de pacification politique en négociant avec les rébellions communiste, militaire et musulmane.

Pour ce faire, la très énergique Haydee Yorac, qui dirigea la commission électorale (Comelec), s'est vu confier la présidence d'une commission de réconciliation nationale.

Après un an de mandat, le président pouvait déjà faire valoir un bilan prometteur.

Tout en libérant d'anciens cadres de la guérilla communiste de la Nouvelle armée du peuple (NAP), il a obtenu du Parlement l'abrogation de la loi anti-subversion (R.A 7636), autant dire la légalisation de facto du Parti communiste, même si celui-ci est apparu amoindri et divisé.

Il a également envoyé des émissaires aux Pays-Bas pour rencontrer les chefs de la rébellion en exil.

De la même manière, une délégation parlementaire s'est rendue à Tripoli pour y contacter le 3 octobre 1992, Nur Misuari, leader exilé du Front moro (musulman).

Mais, à la différence de la politique qui avait été menée en 1986, le gouvernement a multiplié les gestes de conciliation et de bonne volonté: amnistie des rebelles, ou encore création d'une antenne présidentielle à Mindanao, nomination au gouvernement de plusieurs personnalités originaires de cette île, allocations budgétaires pour favoriser les investissements et les infrastructures... Il restait, toutefois, à convaincre les investisseurs étrangers que les Philippines avaient retrouvé leur stabilité politique et que les mouvements insurrectionnels ne disposaient plus que de capacités résiduelles.

La politique de réconciliation engagée par le président n'a cependant pas toujours bénéficié du soutien d'une opinion publique réclamant la plus grande fermeté vis-à-vis des rebelles.

Cette détermination s'est traduite par un vote des deux chambres rétablissant la peine de mort. En dépit d'une croissance très limitée et de la persistance d'un déficit énergétique considérable, le gouvernement a réussi, progressivement, à maîtriser l'inflation et la dette a été largement restructurée.

Le changement à la tête de l'État n'a cependant pas préfiguré un changement de la politique économique, F. Ramos a poursuivi les réformes déjà engagées (libéralisation des investissements et des échanges commerciaux, promotion des exportations...). Pour favoriser le processus d'ouverture F.

Ramos, dont l'élection a été bien accueillie dans les capitales asiatiques, a opté pour le dynamisme en politique étrangère, tentant dans un premier temps de parfaire l'insertion régionale du pays (voyages à Brunéi, en Thaïlande, en Fédération de Malaisie, à Singapour, au Japon et en Chine, d'octobre 1992 à avril 1993).

Au-delà des motivations politiques, l'engagement présidentiel a visé à promouvoir les investissements étrangers sur le site de l'ancienne base navale américaine de Subic Bay, plus grand que la cité-État de Singapour.

Cette politique asiatique, qui s'est. »

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