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Philippe Hile BonLe «grand-duc du Ponant».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Philippe III le Bon Le «grand-duc du Ponant» Né à Dijon, le 31 juillet 1396, Philippe le Bon est le fils de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière.

En 1419, les Armagnacs ayant assassiné son père, il devient duc de Bourgogne à l'âge de 23 ans.

Sa santé est fragile, mais il affiche une énergie froide et calme.

Rusé, obsti­ né, il travaille à la grande ambition de la maison de Bourgogne: jouer en Europe un rôle indépendant.

L'année de son avènement, il épouse la fille de Charles VI, Michelle de France, qui lui apporte les villes de la Somme, le Boulonnais et la majeure partie de la Picardie.

Pour venger son père, Philippe le Bon s'associe aux Anglais.

TI y gagne la ville de Tournai, les comtés de Mâcon et d'Auxerre, la châtellenie de Bar-sur­ Seine.

Mais, inquiet de la puissance croissante de ses alliés, il accepte de né­ gocier avec Charles VII.

A la paix d'Arras (1435), le prince bourguignon obtient réparation explicite pour le meurtre de Montereau; Charles VII lui reconnaît les territoires cédés par Char­ les VI et Bedford; seules les villes de la Somme sont déclarées rachetables.

En échange, le Bourguignon rompt avec les Anglais.

Devenu l'allié du roi de France, il engage même la guerre contre eux.

Parallèlement à ses visées sur le royau­ me de France, Philippe le Bon nourrit un autre dessein: reconstituer à son pro­ fit l'ancienne Lotharingie.

A cette fin, il réunit d'abord les différents fiefs belges qui, par suite de mariages, sont déj~ liés à la maison de Bourgogne.

Ces posses­ sions belges et flamandes vont s'agran­ dir sans cesse: en 1421, Philippe achète 1396-1467 le comté de Namur; en 1430, il hérite du duché de Brabant-Limbourg, du mar­ quisat d'Anvers et de la seigneurie de Malines; de 1428 à 1432, il confisque à Jacqueline de Bavière les comtés de Hainaut, de Zélande, de Hollande et de Frise; en 1443, il occupe le Luxem­ bourg; enfin, en 1455, il établit son pro­ tectorat sur Utrecht et sur Liège.

Ainsi, Philippe le Bon est devenu le prince le plus puissant de la chrétienté, le «grand­ duc du Ponant», véritable «fondateur de la Belgique».

Il est fidèlement assisté, de 1422 à 1462, par son chancelier Nicolas Rolin.

Philippe le Bon, entêté de chevalerie, fastueux, prodigue, est un des précur­ seurs de la Renaissance: en 1422, il fonde l'université de Dole; en 1430, il crée l'ordre de la Toison d'or.

Il encou­ rage les artistes: des peintres .(Jan Van Eyck et R.

Van der Weyden), des poè­ tes, des musiciens (Ockeghem).

Philippe le Bon s'éteint le 15 juin 1467, à Bruges.

Pendant ses dernières années, les Croy, très favorables au roi de Fran­ ce, lui ont imposé leur influence; celle-ci sera ruinée par son fils et successeur, Charles le Téméraire. 2 / 2. »

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