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Peut-on se fier aux apparences ?

Publié le 04/09/2020

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« Peut-on & e fier a ux a ppar ence& ?[Introduction] La notion d'appare_nce interroge d'emblée notre sens de la réalité, notre capacité à nous représenter les choses telles qu'elles sont, et par là même notre exigence de vérité.

D'un côté, nous ne voyons que des apparences, et ce sont elles qui nécessairement guident et initient n'importe quelle démarche de connaissance.

On ne peut que partir d'elles, donc d'une certaine façon s'y fier, puisqu'en les posant comme étape nécessaire de notre quête, c'est un peu de notre confiance que nous leur attribuons : elles nous dirigent, nous orientent d'une certaine manière.

Pourtant, notre exigence même de vérité nous impose du même coup une méfiance envers des apparen·ces que par ailleurs nous savons bien ne pas être la réalité, ni cette essence une et immuable que nous posons au fondement même de la vérité.

Les apparences sont trompeuses, disons-nous, et nous devons même nous en défier, voire les défier, c'est-à-dire leur retirer notre con­ fiance (nous en passer) et les mettre à l'épreuve de la ·réalité que nous cherchons.

Pourtant, on ne peut que s'interroger sur le statut de cet être fondamental que l'on pose au fondement des choses et que l'on distingue si radicalement des apparences.

Cet être qui apparaît de multiples façons peut-il vraiment, légitimement, être séparé de sa manifestation et de son apparence? N'est-il pas justement par sa manifestation même sans laquelle il ne serait rien? Alors le problème se pose nécessairement de savoir quel statut et quelle valeur accorder aux apparences pour prétendre connaître quelque chose.

Ainsi, de quelle manière ne pouvons-nous que nous fier aux apparences et comment cependant notre exigence de vérité nous impose-t-elle de les dépasser? Comment toutefois devons-nous aussi réconcilier être et paraître pour une meilleure saisie du monde qui nous entoure? [1) Il est possible et légitime de se fier aux apparences.] Ainsi, il est tout à fait possible, voire légitime de se fier aux apparences : notre monde est celui de l'apparence et nous avons toutes les bonnes raisons de croire à celles-ci.

[a) Le primat de la sensibilité nous impose de commencer par les apparences :] En effet, comment pouvons-nous appréhender les choses qui nous entourent autrement qu'à travers leurs apparences? Il y a bien un primat de la sensibilité qui fait que c'est bien notre corps d'abord qui se met en rapport avec le monde.

Ainsi, nous sentons par nos cjnq sens ce qui, après seulement, pourra être connu.

Notre conscience est bel et bien incarnée et il est impossible de se faire conscience pure d'emblée.

Il y a une étape nécessaire et fondamentale qui fait que notre. »

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