Peut-on, sans se contredire,parler d'une « science de l'homme »?
Publié le 17/05/2020
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«
Peut-on, sans se contredire,
parler d'une
«science de l'homme»?
Introduction
Depuis la fin du
x1x• siècle, le développement des sciences humaines paraît
indiquer que l'homme est devenu à son tour un objet d'approche scientifique.
Faut-il se contenter de cette apparence? et admettre que l'être humain peut sans
problème devenir un objet scientifique comme un
autre? Doit-on au contraire
penser qu'il y a en lui une façon d'être inconciliable avec
les présupposés de
l'approche scientifique et, dès lors, considérer que parler d'une «science de l'homme» implique une contradiction?
1.
Qu'implique le point de vue de la science?
-La possibilité d'isoler un domaine d'objets (c'est-à-dire de phénomènes que
l'on peut considérer de l'extérieur, en les séparant de l'ensemble dont ils font
initialement partie).
- Lé passage
du qualitatif au quantitatif:
• importance de la mesure dans les approches scientifiques: on remplace la
sensation (plus ou moins chaud) par l'appréciation chiffrée (lecture de
température précisément définie).
La découverte de lois impliquant l'existence
d'un déterminisme strict.
- L'horizon de la mathématisation.
On le sait depuis (au moins) Galilée: les
mathématiques comme langage de la nature.
II.
L'être humain est-il compatible avec un tel point de vue?
-
Pour l'étudier scientifiquement, on est d'abord obligé d'en séparer les aspects:
il y a ainsi l'homme doté de pensée, d'affectivité, de comportements (domaine de
la psychologie), l'homme parlant (linguistique), l'homme en société (sociologie),
l'homme dans l'historicité (histoire), etc.
L'unité de l'être humain,
les interdépen
dances entre
les différents aspects, sont nécessairement mis en cause pour préluder
à l'approche scientifique.
- Problèmes de quantification et de mathématisation (donner des exemples,
empruntés à
la psychologie -les tests- ou à l'histoire).
- Opposition classique liberté-déterminisme.
- Conclusion partielle:
la difficulté que l'on rencontre pour constituer une
science de l'homme peut se symboliser par la substitution de la.
»
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