Databac

Peut-on être un étranger pour soi même

Publié le 19/06/2022

Extrait du document

« DISSERTATION PHILOSOPHIE La conscience en philosphie, est la faculté par laquelle l'homme est capable de penser ce qu'il vit et dès lors de se penser lui-même.

On pourrait donc admettre que la conscience que l'on prend de soi-même équivaut à une connaissance de soi.

Or, s'il ne fait pas de doute que la conscience permet de savoir que l'on est, il n'est pas assuré qu'elle favorise nécessairement la connaissance de ce que l'on est.

On peut donc se demander si l’absence de conscience amène à faire de soi-même un étranger.

Par définition l’étranger est celui qui est séparé, éloigné et différent du soi et ces différences semblent être dictées par la conscience. La problématique est donc la suivante peut-on être un étranger pour soimême ? La première partie penchera vers un discours dans lequel on ne peut pas être étranger à soi-même tandis que la deuxième traitera du fait de pouvoir être un étranger pour soi.

La troisième partie servira quant à elle de faire le lien entre les deux points de vue. Tout d’abord, on peut penser cette identité, ce soi comme ipséité c’est-à-dire le fait de se représenter comme demeurant un et unique sous les changements et dans le temps.

Cela s’oppose dans ce cas à l’étranger, l’autre en tant que tel celui qui oppose son unicité à ma propre unicité. Il faut donc pour être différent de l’étranger posseder la connaissance du soi, qui permet la maitrise de soi.

Être maître de soi, c’est d’abord être propriétaire de soi et se connaître, comme un spécialiste maîtrise son domaine d’étude.

On peut penser qu’étant dotée d’une conscience réfléchie et de soi, je suis capable de ramener à moi mes faits et gestes et de les connaître ainsi que me connaître moi-même.

Cette notion s’oppose à l’inconscience qui est elle synonyme de perte de conscience ou perte de soi.

Dans ces phases d’inconscience causée notamment par aliénation dans la passion, l’émotion, drogue, sommeil font que notre personne peut avoir des gestes, des paroles déplacées et regrettables dont on se rend compte une fois la prise de conscience, la maitrise du soi.

Etre maître de soi, c’est s’appartenir, c’est le cas quand on est conscient de soi, on ramène à soi, dans un acte de synthèse, tout ce que l’on fait.

Dans ce sens, il est facile d’être soi-même, posséder le Je dans sa représentation, se savoir être une personne, cette représentation prend place au stade du miroir cest à dire quand l’enfant prend conscience que nous sommes un tout, un corps et consiste à s’identifier à cette image du corps , dans lequel on se lève et se couche tous les jours.

Ce corps est celui qui me situe dans l’espace. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles