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Peut-on d'affirmer "à chacun sa vérité"?

Publié le 31/03/2021

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« Question : A-t-on le droit d’affirmer : "à chacun sa vérité" ? (Introduction) : (1°) Analyse de la question, contexte et reformulation) On emploie généralement cette expression pour sortir d’un débat, lorsque l’échange conflictuel n’aboutit à rien.

Cela permet ainsi d'interrompre la discussion.

On sous-entend alors que la vérité est subjective, c'est-à-dire relative à chacun.

Cependant, si, de fait, on emploie cette expression, en droit, est-ce légitime ? Autrement dit, a-t-on raison de penser que la vérité dépend du sujet de connaissance ? ( 2°) PB ) En effet, lorsque l’on recherche la vérité, faut-il affirmer que la vérité est relative à chacun, ou bien, faut-il au contraire, affirmer que la vérité doit être unique ? OU Il paraît évident que la vérité est subjective car chacun juge à sa façon.

Mais, la vérité ne dit-elle pas ce que sont les choses en soi ? Dans ce cas, la vérité ne doit-elle pas être objective ? Pour répondre à la question, il faut donc commencer par lancer le débat sur la vérité.

OU On peut en effet penser que la vérité est subjective et dans ce cas, c'est « à chacun sa V » car les jugements sont souvent différents.

Mais ne doit-il pas plutôt n'y avoir qu’une seule vérité dans la mesure où la vérité est sensée dire objectivement ce que sont les choses ? Mais dans ce cas, est-ce possible d'atteindre la vérité ? (3°) Enjeux) Selon les domaines, les réponses à la question varient.

Il faut donc faire la différence entre les domaines de l’opinion, de la croyance et de la science.

Il conviendra également de discuter de la tolérance qu'il faut adopter vis-à-vis des jugements subjectifs.

De plus, si les jugements sont subjectifs, n'y a-t-il pas un danger à prôner un égalitarisme ? Il s’agira d’expliquer dans quelle mesure le relativisme s’impose, et quelles sont ses limites.

(4°) Objectifs) On examinera dans un premier temps, le principe des jugements subjectifs, puis on étudiera les enjeux de la V objective, la V absolue, puis la connaissance scientifique.

(I] Les jugements subjectifs) Dans un premier temps, on peut penser que si la vérité est l’adéquation entre une proposition et des faits, c'est-à-dire un jugement, alors elle diffère en fonction de celui qui juge.

La V semble donc relative.

(Exemple) : la perception de la chaleur.

La proposition « il fait chaud » est vraie ou fausse selon les expériences de chacun.

(Référence) : Protagoras qui affirme à ce propos, dans le Protagoras de Platon que « l’homme est la mesure de toute chose », pense que chacun juge les choses à sa façon.

Le relativisme s’impose donc.

(Réponse provisoire) : Dans ce cas, on a non seulement le droit de dire : « à chacun sa vérité », mais on a également le devoir de le faire.

(Limites) : Toutefois, les jugements subjectifs ne portent pas sur des faits, mais sur un ressenti.

Ex : « il fait chaud » ne dit rien de la température objective, mais apporte une information sur le sujet uniquement.

Il faut donc en conclure que les jugements subjectifs ne sont que des apparences de V, c'est-à-dire des opinions.

Ainsi, les opinions qui recouvrent les domaines des sensations, des sentiments, et des jugements de valeurs relatifs à la politique, à la religion… Dans ces domaines, l'opinion est ni V, ni F, car elle n'est pas un jugement qui se rapporte à des faits.

Il faut sur ce point affirmer que : « à chacun son opinion ». (Enjeu) : Si les opinions sont subjectives, cela ne signifie pas pour autant qu'il faut tolérer toutes les opinions.

En effet, la liberté d'expression fixe un seuil de tolérance en rapportant le jugement à une idée de l'homme.

A ce titre, la liberté d'expression est un droit fondamental qui s'accorde avec les autres droits (ex : article 1 de la DDHC).

Par conséquent, toutes les opinions ne sont donc pas légitimes.

Dans le même esprit, l'égalitarisme est devenu une tendance générale de la société contemporaine.

Il est toutefois une mauvaise compréhension du relativisme.

Mais, l’opinion a tendance à confondre. »

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