Pétain Philippe
Publié le 29/08/2020
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Pétain Philippe
Maréchal de France et homme d'Etat français
* 24.4.1856, Cauchy-à-la-Tour, Pas-de-Calais
+ 23.7.1951, Port-Joinville, Ile d'Yeu
Après la bataille acharnée qu'il mène contre l'assaillant allemand en 1916,
Pétain, le "sauveur de Verdun", est honoré comme un héros national.
En 1917, il
est nommé commandant en chef des troupes françaises et reçoit le bâton de
maréchal en 1918.
Ministre de la Guerre en 1934, il suit une politique de défense basée sur la
protection qu'offre, selon lui, la ligne Maginot.
Il refuse ainsi la création de
divisions cuirassées conseillée par de Gaulle, ce qui permet à certains de le
juger en partie responsable de la défaite française en 1940.
Ministre d'Etat en
mai 1940, il prend la tête du gouvernement et conclut l'armistice avec
l'Allemagne le 22 juin et avec l'Italie le 24 juin.
Nommé alors chef de l'État Français par l'Assemblée nationale, il instaure, de
Vichy, un régime autoritaire et paternaliste.
Sa "révolution nationale" a pour
devise le fameux "Travail, Famille, Patrie".
Après avoir écroué certains de ses
adversaires politiques (Léon Blum, Edouard Daladier) et nommé François Darlan
Premier ministre (1941-1942), il mène une politique à la fois d'exclusion à
l'encontre des soi-disant responsables des maux de la France (francs-maçons,
juifs, communistes) et de collaboration avec l'Allemagne.
Parallèlement, il
tente de conserver une certaine indépendance à la France de Vichy.
Il refuse
cependant de quitter la ville lors du débarquement allié en Afrique du Nord
(novembre 1942).
Après l'entrée des troupes allemandes en zone libre (novembre
1942), il nomme, sous la pression d'Adolf HitlerPe_0471T@, Pierre @Laval Premier
ministre.
Encore perçu comme le protecteur des Français, auxquels il déconseille
de s'armer aux côtés des Alliés en 1944, il perd pourtant de son pouvoir.
Le 20 août 1944, Pétain est arrêté par les Allemands.
Prisonnier, il est conduit
à Belfort, à Sigmaringen en Allemagne, puis en Suisse.
De retour en France en
1945, il est radié de l'Académie française (qui l'avait élu membre en 1929) et
traduit devant la haute cour de justice.
Condamné à mort, il échappe à la
sentence, le général de Gaulle ayant commué sa peine en détention perpétuelle au
fort de Pourtalet, puis à l'île d'Yeu où il meurt le 23 juillet 1951..
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