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Pétain Philippe

Publié le 29/08/2020

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PÉTAIN (PHILIPPE)
Maréchal et homme d’État français né à Cauchy-à-la-Tour en 1856 (Pas-de-Calais). Entré à Saint-Cyr en 1876, il étudia ensuite à l’École supérieure de guerre de 1888 à 1890 et y fut professeur jusqu’en 1910. Au début de la Première Guerre mondiale, il commandait la 4e brigade d’infanterie de Saint-Omer avec, sous ses ordres, un certain lieutenant de Gaulle. Il s’imposa sur la Meuse (août 1914) et sur la Marne (septembre 1914). Au mois d’octobre 1915, il était général de corps d’armée, puis il fut investi du commandement du front de Verdun (février 1916) où sa ténacité, brisant l’offensive allemande, le rendit célèbre. Promu chef d’état-major le 29 avril 1917 après l’échec de Nivelle et commandant en chef des armées françaises, il dut rétablir l’ordre au sein d’unités mutinées. En 1918, il partagea la gloire de la victoire avec Foch et reçut son bâton de maréchal en avril de l’année suivante. Il fut ultérieurement nommé vice-président du Conseil supérieur de la Guerre (janvier 1920-février 1931) et inspecteur général des armées. En 1925, il eut à rétablir la situation au Maroc (guerre du Rif). Ministre de la Guerre en 1934, il fut ambassadeur de France en Espagne en 1939. Président du Conseil en juin 1940, c’est lui qui demanda l’armistice. Il établit alors son gouvernement à Vichy (1er juillet); l'Assemblée, le 10, avec 569 voix contre 666, confia tous les pouvoirs au « Vainqueur de Verdun ». Fort de cette écrasante majorité, proclamé chef de l’État français, il entama alors une série de réformes nécessaires au nouvel ordre qu’il voulait instituer. Cet ordre prit le nom de Révolution nationale et s’organisa sur les bases de la devise : Travail, Famille, Patrie. Il tenta aussi de garder un équilibre entre une attitude relativement indépendante, conformément à la convention d’armistice (négociations secrètes menées avec la Grande-Bretagne par l’intermédiaire du professeur Rougier; avec les États-Unis par l’amiral Leahy), et une politique de collaboration (entrevue de Montoire avec Hitler). À partir du 11 novembre 1942, date de l’invasion de la zone libre par les troupes du Reich, son pouvoir ne cessa de s’amenuiser. Ayant renoncé à gagner Alger après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (novembre 1942), il se vit imposer des ministres (Henriot, Déat, Damand) par l’occupant et dut se plier, parfois, aux ordres dont ils furent les porte-parole. Après le débarquement de Normandie, il s’efforça de maintenir la France dans la neutralité. Le 24 août 1944, il fut arrêté à Vichy par les Allemands et transféré à Belfort, puis à Sigmaringen dans le Bade-Wurtemberg (8 septembre). Dès lors, simple prisonnier et renonçant à toute activité malgré les pressions, il refusa de cautionner le simulacre de gouvernement dirigé par Fernand de Brinon et ne songea plus qu’à rentrer en France pour se présenter devant la Haute Cour de justice. Accusé d’intelligences avec l’ennemi, il fut condamné à mort le 15 août 1945, peine commuée en détention perpétuelle peu après. Incarcéré au fort du Pourtalet, puis à l’île d’Yeu, il quitta cette prison le 29 juin 1951 pour mourir le 23 juillet à Port-Joinville, résidence qui lui avait été assignée pour raison de santé. Depuis sa mort, les polémiques n’ont cessé autour de son nom et plusieurs campagnes ont été entreprises pour sa réhabilitation.

« Pétain Philippe Maréchal de France et homme d'Etat français * 24.4.1856, Cauchy-à-la-Tour, Pas-de-Calais + 23.7.1951, Port-Joinville, Ile d'Yeu Après la bataille acharnée qu'il mène contre l'assaillant allemand en 1916, Pétain, le "sauveur de Verdun", est honoré comme un héros national.

En 1917, il est nommé commandant en chef des troupes françaises et reçoit le bâton de maréchal en 1918. Ministre de la Guerre en 1934, il suit une politique de défense basée sur la protection qu'offre, selon lui, la ligne Maginot.

Il refuse ainsi la création de divisions cuirassées conseillée par de Gaulle, ce qui permet à certains de le juger en partie responsable de la défaite française en 1940.

Ministre d'Etat en mai 1940, il prend la tête du gouvernement et conclut l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin et avec l'Italie le 24 juin. Nommé alors chef de l'État Français par l'Assemblée nationale, il instaure, de Vichy, un régime autoritaire et paternaliste.

Sa "révolution nationale" a pour devise le fameux "Travail, Famille, Patrie".

Après avoir écroué certains de ses adversaires politiques (Léon Blum, Edouard Daladier) et nommé François Darlan Premier ministre (1941-1942), il mène une politique à la fois d'exclusion à l'encontre des soi-disant responsables des maux de la France (francs-maçons, juifs, communistes) et de collaboration avec l'Allemagne.

Parallèlement, il tente de conserver une certaine indépendance à la France de Vichy.

Il refuse cependant de quitter la ville lors du débarquement allié en Afrique du Nord (novembre 1942).

Après l'entrée des troupes allemandes en zone libre (novembre 1942), il nomme, sous la pression d'Adolf HitlerPe_0471T@, Pierre @Laval Premier ministre.

Encore perçu comme le protecteur des Français, auxquels il déconseille de s'armer aux côtés des Alliés en 1944, il perd pourtant de son pouvoir. Le 20 août 1944, Pétain est arrêté par les Allemands.

Prisonnier, il est conduit à Belfort, à Sigmaringen en Allemagne, puis en Suisse.

De retour en France en 1945, il est radié de l'Académie française (qui l'avait élu membre en 1929) et traduit devant la haute cour de justice.

Condamné à mort, il échappe à la sentence, le général de Gaulle ayant commué sa peine en détention perpétuelle au fort de Pourtalet, puis à l'île d'Yeu où il meurt le 23 juillet 1951.. »

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