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Pérou (2001-2002): Manifestations contre les privatisations

Publié le 20/09/2020

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« Un an après avoir remporté l'élection présidentielle, Alejandro Toledo, un Indien quechua formé aux États-Unis, faisait face à une perte de confiance de l'opinion et à des manifestations contre les privatisations.

En juin 2001, il avait été élu (53 % des suffrages exprimés) face au revenant Alain Garcia, candidat de l'APRA (Alliance populaire révolutionnaire américaine).

Ce dernier avait été président de 1985 à 1990 et avait laissé l'économie du pays dans une situation calamiteuse.

Ces élections avaient pour objectif d'assurer une transition démocratique après les années de pouvoir de plus en plus autoritaire et corrompu d'Alberto Fujimori (1990-2000).

Ce dernier venait d'être réélu pour la seconde fois dans des conditions fortement contestées.

Son challenger, A. Toledo, avait d'ailleurs refusé de participer au second tour du scrutin, estimant les garanties de transparence insuffisantes.

En septembre 2000, la diffusion télévisée d'une cassette vidéo montrant Vladimir Montesinos, homme de confiance et âme damnée d'A.

Fujimori, offrant un pot-de-vin à un député de l'opposition avait inauguré une série de révélations sur l'état de pourrissement du régime.

Un vaste réseau de corruption, impliquant politiciens, hiérarques militaires et hommes d'affaires s'était constitué et mettait le pays en coupe réglée.

A.

Fujimori finit par s'enfuir et alla s'installer au Japon, bénéficiant de la double nationalité (Tokyo s'est opposé à son extradition, malgré deux mandats d'arrêt internationaux). A.

Toledo allait devoir s'attaquer à de redoutables problèmes à la fois sur le plan politique et économique, tant la situation sociale était préoccupante.

Les premières mesures prises par le nouveau gouvernement - outre l'introduction remarquée des langues incas dans l'enseignement - visèrent à dynamiser la demande interne et à réduire le chômage.

Les taux d'intérêt libres et le flottement de la monnaie furent maintenus.

En août, le Congrès approuva une réduction de l'impôt pour l'aide d'urgence de 5 % à 2 % et une augmentation du salaire minimum des employés du secteur public de 9 %.

Un programme d'urgence de 600 millions de dollars fut par ailleurs engagé, essentiellement financé par des aides extérieures.

Le prix de l'électricité pour les petits consommateurs fut par ailleurs réduit, ainsi que certains impôts.

La consommation intérieure resta cependant faible pendant toute l'année 2001, et l'investissement privé a continué à décliner.

La croissance a été négative (- 0,5 % contre 3,6 % en 2000). L'inflation, pour sa part, s'est établie à 2 %.

Le premier semestre 2002 a essentiellement été marqué par deux événements, la visite du président américain Bush et l'état de siège décrété à Arequipa.

Trois jours avant la visite du président américain, un attentat à l'explosif, près de l'ambassade des États-Unis à Lima fit une dizaine de morts et une trentaine de blessés.

Les soupçons se sont tournés vers les organisations de guérilla (désormais très affaiblies) Sentier lumineux (maoïste) et Tupac Amaru (guévariste).

L'une comme l'autre ont démenti en être à l'origine.

Le président Bush maintint son voyage. Au cours de sa visite à Lima, il rencontra non seulement le président péruvien, mais aussi le Colombien Andrés Pastrana, le Bolivien Jorge Quiroga et le vice-président équatorien Pedro Pinto.

Il fit devant eux l'apologie du libre-échange et tint réunion sur la question du narcotrafic et la situation en Colombie.. »

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