Pérou (1997-1998)
Publié le 20/09/2020
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«
Le Pérou a souffert des conséquences du phénomène climatique El Niño.
Environ
300 000 personnes ont été fortement affectées par les pluies, les inondations et
les glissements de terrain.
Les autorités ont estimé à deux milliards de dollars
les pertes liées à El Niño.
De son côté, le président Alberto Fujimori a poursuivi ses man œuvres pour être
réélu en 2000, ayant déjà obtenu du Parlement une interprétation de la
Constitution de 1993 qui lui permettrait de se présenter pour la troisième fois
à la présidence de la République, en dépit de sa réélection en 1995.
La majorité
parlementaire présidentielle a également modifié la composition du Tribunal
constitutionnel et de la Commission électorale nationale, ce qui a rendu toute
tentative de contestation juridique vaine.
L'opposition, rassemblée au sein du
Forum démocratique, a cependant réuni les 1,2 million de signatures nécessaires
à l'organisation d'un référendum sur la réélection du président Fujimori.
Cette volonté de réélection s'est accompagnée d'un durcissement du régime.
Les
cas de violation des droits de l'homme ont été nombreux.
Ainsi, fin 1997, un
officier des services secrets de l'armée, Leonor la Rosa, a révélé qu'elle avait
été torturée par ses propres collègues qui la soupçonnaient d'avoir fourni des
informations au quotidien La República.
Des défenseurs des droits de l'homme,
comme le député de gauche Javier Diez Canseco, ont été victimes d'agressions.
Le
régime s'en est aussi pris à la presse en retirant la nationalité péruvienne au
propriétaire de la chaîne de télévision Canal 2, jugée trop critique.
Pour assurer sa réélection, A.
Fujimori s'est attaqué au chômage en proposant,
en juin, la création de 150 000 emplois.
Malgré la forte croissance économique
intervenue entre 1993 et 1998 (42,3 %), le chômage a en effet continué à
progresser.
Selon les chiffres officiels, il serait passé de 5,9 % de la
population active en 1993 à 9,1 % en 1997.
Par ailleurs, la nomination au poste
de président du Conseil, le 4 juin, de Javier Valle Riestra, un opposant ancien
membre de l'Apra (Alliance populaire révolutionnaire), s'est accompagnée d'un
changement de ministre de l'Économie et des Finances.
Jorge Camet a été remplacé
par le directeur de la Banque centrale, Jorge Baca Campodénico qui devrait
relâcher la discipline budgétaire.
En 1997, le Pérou a enregistré une croissance
de 7,5 %, mais 1998 devait être marquée par un ralentissement significatif de
l'activité.
Le gouvernement comptait sur les revenus provenant de l'exploitation
du gisement de gaz de Camisea (département de Cusco), le plus important
d'Amérique latine, pour dégager de l'argent frais.
Shell et Mobil devaient
investir trois milliards de dollars sur le site.
Les négociations d'un accord de paix avec l'Équateur, mettant fin au différend
frontalier qui avait conduit à la guerre en 1995, se sont révélées plus longues
que prévu.
La signature qui devait avoir lieu en mai 1998 a été reportée..
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