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Pérou (1996-1997)

Publié le 20/09/2020

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« Le retrait, le 11 avril 1997, du Pérou de la Communauté andine, créée en 1969 (sous le nom de Pacte andin) par l'accord de Carthagène et dont il abritait le siège, a conclu de manière abrupte sept années de relations régionales difficiles.

Après l'"auto-coup d'État" civil du 5 avril 1992 (suspension du système constitutionnel par le chef de l'État Alberto Fujimori), la rupture des relations diplomatiques avec le Vénézuela qui s'ensuivit avait privé la Communauté andine de sa principale instance politique, le Conseil des présidents.

Ensuite, une autre étape marquante avait été franchie lorsque le Pérou s'était retiré partiellement de la zone de libre-échange en refusant d'appliquer le tarif douanier commun qu'il avait auparavant souscrit en décembre 1995 à la réunion de Barahona.

La réticence des quatre autres pays membres à maintenir cette situation jusqu'à 2005 fut la raison invoquée par le Pérou pour tourner le dos à cet espace d'intégration, sans qu'y ait été préparée son opinion publique. Mais, le 25 juin 1997, le Pérou est revenu sur sa décision, annonçant qu'il maintenait sa présence au sein de la Communauté andine et qu'il réintégrait la zone de libre-échange. Pour la première fois, en janvier 1997, un président équatorien en exercice, Abdalá Bucaram, s'est rendu en visite officielle au Pérou (trois semaines avant sa destitution).

Les accords de paix concernant le litige frontalier entre Équateur et Pérou (à l'origine d'affrontements en février 1995) ont fait l'objet de nouvelles négociations au Brésil, sans que l'incursion d'une patrouille équatorienne en territoire péruvien, en mai 1997, ait prêté à conséquences.

Les États-Unis ont toutefois vivement critiqué l'achat par le Pérou d'un nombre significatif d'avions militaires de fabrication russe. La mise en oeuvre du plan Brady, le 7 mars 1997, a permis la renégociation des 6,383 milliards de dollars d'intérêt dus à 180 banques privées, tandis que plus de 1 milliard de dollars de crédits publics étaient obtenus du Japon et de la Banque interaméricaine de développement (BID).

Le "refroidissement" de l'économie convenu avec le FMI, et qui s'est traduit en 1996 par un taux de croissance du PIB de 2,8 %, cinq fois moindre qu'en 1994, a contribué au contrôle de l'inflation (11,8 %), mais n'a réduit que modérément le déficit de la balance des paiements (6,2 % du PIB) et a aggravé le sous-emploi.

De 1994 à 1996 la pauvreté urbaine est passée de 38 % à 42 %. Cette redistribution négative des revenus a été l'une des causes principales de la baisse de l'indice de popularité du président Fujimori qui, pour la première fois depuis sa réélection triomphale de 1995, est passé sous la barre des 50 %. Le 18 décembre 1996, deux cadres politiques et douze adolescents du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA) ont pris d'assaut une réception donnée par l'ambassadeur du Japon Morihisa Aoki à 700 personnalités du monde des affaires et de la politique.

Faisant fi des pressions permanentes du Premier ministre japonais Ryutaro Hashimito en faveur d'une solution négociée, une opération de commandos, qui fit 17 morts (dont un otage), libérait le 22 avril 1997 les 71 derniers otages retenus depuis quatre mois dans la résidence de l'ambassadeur (tous les membres du commandos ont été tués).

La fin de cette crise a été l'occasion pour A.

Fujimori de réaffirmer avec éclat un leadership que n'a. »

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