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PEINTURE: Jean Ingres (1780-1867)

Publié le 09/12/2021

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Un gardien de la tradition académique. Jean-Auguste-Dominique Ingres est originaire de Montauban. Ses dons pour le dessin et la musique se révèlent très tôt, et son père, un sculpteur ornemaniste, encourage l'éclosion de sa vocation. A 11 ans, on l'emmène à Toulouse où il entre dans l'atelier du peintre Roques dont il partage l'admiration pour Raphaël. En 1797, Ingres vient à Paris où David l'accueille dans son atelier. L'élève subit profondément l'influence du maître et peint dans le genre néoclassique. En 1800, il obtient le second grand prix de peinture et, l'année suivante, il est grand prix de Rome. Son départ pour la Villa Médicis est différé de quelques années pendant lesquelles l'artiste donne des portraits qui témoignent d'une grande maîtrise. Ingres s'installe enfin à Rome en 1806. L'influence de Raphaël devient prépondérante dans son oeuvre. Cependant, les toiles qu'il fait parvenir à Paris sont jugées sévèrement: en dépit d'un parti résolument classique, quelques déformations y trahissent les influences romantiques. Blessé par la critique, l'artiste décide de demeurer en Italie. C'est pour lui une période très féconde, malgré des embarras financiers qui l'obligent à «faire du commerce» en exécutant des portraits. Il reçoit des commandes officielles pour les palais romains, prétextes à de vastes compositions inspirées par la tradition, et continue à expédier des tableaux en France, dont Raphaël et la Fornarina et La Grande Odalisque.

« Jean Ingres (1780-1867) Un gardien de la tradition académique.

Jean-Auguste-Dominique Ingres est originaire de Montauban.

Ses dons pourle dessin et la musique se révèlent très tôt, et son père, un sculpteur ornemaniste, encourage l'éclosion de savocation.

A 11 ans, on l'emmène à Toulouse où il entre dans l'atelier du peintre Roques dont il partage l'admirationpour Raphaël.

En 1797, Ingres vient à Paris où David l'accueille dans son atelier.

L'élève subit profondémentl'influence du maître et peint dans le genre néoclassique.

En 1800, il obtient le second grand prix de peinture et,l'année suivante, il est grand prix de Rome.

Son départ pour la Villa Médicis est différé de quelques années pendantlesquelles l'artiste donne des portraits qui témoignent d'une grande maîtrise.

Ingres s'installe enfin à Rome en 1806.L'influence de Raphaël devient prépondérante dans son œuvre.

Cependant, les toiles qu'il fait parvenir à Paris sontjugées sévèrement: en dépit d'un parti résolument classique, quelques déformations y trahissent les influencesromantiques.

Blessé par la critique, l'artiste décide de demeurer en Italie.

C'est pour lui une période très féconde,malgré des embarras financiers qui l'obligent à «faire du commerce» en exécutant des portraits.

Il reçoit descommandes officielles pour les palais romains, prétextes à de vastes compositions inspirées par la tradition, etcontinue à expédier des tableaux en France, dont Raphaël et la Fornarina et La Grande Odalisque.Dans cette dernière œuvre, malgré sa volonté de réalisme, l'artiste exprime son sens des formes.

A son retour deRome, il rapporte Le Vœu de Louis XIII, destiné à la cathédrale de Montauban; cette toile fait sensation au Salon de1824.

Cependant, malgré son attachement à la tradition, Ingres ne parvient pas à retrouver, dans cette toile,l'inspiration des maîtres du passé; le mysticisme du roi n'émeut guère; le conservatisme formel du peintre, quiprofesse un profond mépris pour le romantisme, le choix même de ses sujets, le rivent à la tradition académique.Mais sa manière plaît à la société bourgeoise du XIXe siècle: son atelier de l'Ecole des beaux-arts est le sanctuairede la peinture officielle et les régimes qui se succèdent le comblent d'honneurs.

Au-delà de cet académisme, Ingresest un maître inégalé du dessin : l'exposition de 1861 révèle son immense talent.

Son sens inné de la ligne marquerades artistes aussi peu conventionnels que Degas, Gauguin et Toulouse-Lautrec, de même que les cubistes.. »

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