Paysage de Guerre et Identité
Publié le 16/02/2022
Extrait du document
«
Paysage de guerre et identité
Si l’identité concerne les individus et les groupes, la géographie ne lui
est pas étrangère.
Souvent, le rapport aux lieux consolide, quand il ne
les forge pas directement, des identités sociales que l’on peut dès lors
qualifier de socio-spatiales ou de territoriales.
Outil de différenciation et
de fragmentation des groupes sociaux, l’identité s’enracine fréquemment
dans les aires territoriales qu’ils s’approprient.
L’ identité est un des
fondements de l’appartenance et une composante de la
territorialité.
La notion d'identité renvoie à la fois à ce qui est
semblable et à ce qui est distinct .
Le paysage est constitué par
l'ensemble des éléments observables à partir d'un lieu précis.
Une
guerre situation relationnelle structurée autour d’un antagonisme
On peut imaginer que l’identité fonctionne socialement comme le moyen
de légitimer un groupe dans un espace dont il tirera le plus clair de ses
ressources et de son pouvoir stratégique.
Inversement, le territoire est
aussi l’un des ciments les plus efficaces de la construction sociale.
Le
territoire confère aux réalités sociales une consistance matérielle faite de
signes et de symboles insérés dans des objets, des lieux, des paysages.
Le territoire fonctionne alors comme une médiation socio-spatiale
capable de favoriser la production de représentations identitaires.
Les
paysages de guerre doivent être analysés en fonction de leurs réalités et
de leurs représentations pour l’État mais aussi pour les habitants.
Les
différents acteurs de la ville n‘accordent pas la même importance et la
même valeur aux ruines.
Cette inégalit provient de l’espace vécu et de é́
l’espace symbolique différenciés pour chaque individu.
A l’heure de la
forte médiatisation des conflits, les états ne recherchent pas seulement
des avantages militaires : le paysage n’est plus seulement un objet dans
la guerre mais devient également un sujet..
»
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