PAys dE GAllEs

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PAys dE GAllEs Ce document contient 875 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

Principauté définitivement réunie à l'Angleterre en 1536 et 1543, située dans l'ouest de la Grande-Bretagne (v. GRANDE-BRETAGNE. Préhistoire des îles britanniques). Conquis par les Romains à la fin du Ier s., les Celtes du pays de Galles furent très peu latinisés, mais leur évangélisation commença avant la fin de la domination romaine (Ve s.). D'abord ennemis des Celtes d'Irlande, lesquels ne cessaient d'opérer des raids sur leurs côtes, les Gallois s'allièrent avec eux pour faire face aux attaques des Anglo-Saxons, qui commencèrent à la fin du VIe s. Alors que tout le reste de la Grande-Bretagne était submergé par les envahisseurs germaniques, le pays de Galles réussit à sauvegarder, avec son indépendance, sa civilisation celtique traditionnelle et aussi son christianisme tout irlandais, dont la principale figure fut st David. Malgré la menace extérieure, les Gallois ne purent jamais réaliser leur unité politique et restèrent divisés en plusieurs royaumes. Les plus importants étaient ceux de Gwynedd (au N.), de Powys (au centre), de Dyfed (au S.-O.), de Morgannwg et de Gwent (au S.-E.). Au VIIIe s., le roi Offa de Mercie éleva aux frontières du pays de Galles un grand mur, l'Offa's Dyke, dont des vestiges subsistent encore. Après 1066, les Normands s'infiltrèrent dans l'est et le sud du pays de Galles, mais ils se heurtèrent à une résistance acharnée. La marche de Galles fut contrôlée par une aristocratie normande belliqueuse et très indépendante. Au début du XIIIe s., le royaume de Gwynedd s'assura l'hégémonie sur les Gallois grâce à l'énergie de Llewelyn ap Iorweth, dit le Grand († 1240), dont le petit-fils, Llewelyn ap Gruffydd, fit reconnaître son titre de prince de Galles par le roi Henri III au traité de Montgomery (1267). Vaincu dix ans plus tard par Édouard Ier, Llewelyn ap Gruffydd dut signer l'humiliant traité d'Aberconway (1277) ; il se rebella de nouveau en 1282 et périt au combat. Édouard Ier annexa alors l'ancien royaume de Gwynedd et mit fin à la dynastie en faisant exécuter le frère et successeur de Llewelyn, David III (1283). En 1301, le futur Édouard II reçut le titre de prince de Galles, qui fut porté désormais par l'héritier du trône d'Angleterre. Sous la domination anglaise, les Gallois restaient fidèles à leurs traditions, à leur langue, à leur poésie, transmise par les bardes. Plusieurs révoltes éclatèrent en 1287, 1294 (Madog), 1316, 1400 (Owen Glendower, qui tenta d'obtenir le soutien français). Le Parlement anglais prit des mesures rigoureuses contre les Gallois, qui se virent interdire de posséder des armes ou d'être propriétaires de terres en Angleterre. Ce régime autoritaire se relâcha avec les Tudors, qui étaient pour une part d'origine galloise. Les actes de 1536 et de 1543 intégrèrent complètement le pays de Galles à l'Angleterre ; les Gallois furent désormais soumis à toutes les lois britanniques, obtinrent une représentation normale au Parlement, mais durent accepter l'anglais comme langue administrative. En 1967, le Welsh Language Act a affirmé l'égalité des langues anglaise et galloise dans la conduite de la justice ainsi que dans les affaires publiques. Il existe un véritable nationalisme gallois, représenté par le parti Plaid Cymru. Fidèle à ses engagements pré-électoraux, le Premier ministre Tony Blair organisa, en sept. 1997, un référendum portant sur l'établissement d'un Parlement autonome au pays de Galles. Le « oui » l'emporta par une courte majorité et les élections régionales de mai 1999, malgré la percée des indépendantistes, écartèrent toute idée de sécession.