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Pays-Bas (1998-1999): Les grippages du "modèle hollandais"

Publié le 20/09/2020

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« Depuis le milieu de la décennie quatre-vingt-dix, les Pays-Bas sont perçus comme un pays "modèle".

Cet État "moyen" - 15,6 millions d'habitants, peuplant près de 41 000 km2 - de l'Union européenne se considère, en effet, comme un "grand" et a, surtout, enregistré des résultats économiques qui ont suscité tantôt l'attention, tantôt l'envie ou l'intérêt.

Ses "succès" méritaient toutefois d'être nuancés.

Depuis 1994, l'écrasante majorité des emplois créés ont été des "temps partiels" et la faiblesse du taux de chômage tient pour une grande part à une terminologie restrictive (les personnes handicapées n'y sont pas comptabilisées par exemple). A aussi eu valeur de "modèle" la coalition politique en place depuis 1994, réunissant socialistes (Parti du travail, PVDA), libéraux de droite (Parti populaire pour la liberté, VVD) et libéraux de gauche (Démocratie'66, D'66), et qui avait renvoyé les démocrates-chrétiens du Parti démocrate-chrétien (CDA) dans l'opposition, un fait exceptionnel dans l'histoire politique hollandaise. L'année 1998 a semblé confirmer la santé économique du pays, son crédit à l'étranger et a reconduit la coalition au pouvoir.

Le scrutin législatif national du 6 mai 1998 a, en effet, vu la victoire des deux principaux partenaires gouvernementaux.

Le PVDA a emporté 45 sièges, soit huit de plus qu'en 1994.

Le VVD a enregistré la même progression (39 sièges au total).

Au sein de la coalition, le grand perdant a été Démocratie'66, parti libéral-libertaire de centre gauche (14 sièges, contre 24 en 1994).

Le CDA a encore perdu du terrain, passant de 34 à 28 sièges.

Pour sa part, le parti vert Groen-Links a gagné 6 sièges (11 au total). L'équipe gouvernementale, toujours dirigée par Wim Kok (PVDA), secondé de deux vice-premiers ministres: la ministre des Affaires économiques Annemarie Jorritsma (VVD) et la ministre de la Santé publique Els Borst (D'66), a été fortement renouvelée, dès lors que sur les quinze membres du cabinet (6 PVDA, 6 VVD, 3 D'66) ne restaient que cinq ministres de l'équipe sortante. Le gouvernement s'est proposé de ramener, en 1999, la dette à 67 % du PIB, d'établir le déficit budgétaire à 1 % à l'horizon 2000, et de diminuer l'impôt sur le revenu.

Cette baisse serait compensée par une augmentation de la fiscalité directe et l'établissement d'une taxe sur la pollution.

Enfin, Amsterdam a annoncé à ses partenaires européens sa ferme intention de diminuer de 5,5 milliards FF la contribution des Pays-Bas au budget communautaire. Aux Pays-Bas, la - difficile - nomination de Wim Duisenberg à la tête de la Banque centrale européenne a été vécue comme une preuve de l'aura dont jouit désormais le pays à l'étranger et auprès des organisations internationales. L'année 1999 s'est présentée sous de nouveaux auspices.

Le gouvernement a d'abord été mis sur la sellette dans l'affaire de la chute du Boeing de la compagnie israélienne El Al, le 4 octobre 1992.

L'avion s'était abattu sur un quartier d'Amsterdam, faisant 43 morts.

Depuis, de nombreux habitants du quartier souffraient de maux inexpliqués.

La commission d'enquête parlementaire mise sur pied a rendu un premier rapport montrant la présence de substances non. »

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