Paul Kruger

« Paul Kruger 1825-1904 Le "grand Trek" est l'événement le plus im­ portant de l'histoire des Afrikaners.

Le jeune Paul Kruger y participa.

Les Afrikaners é­ taient des paysans, essentiellement d'origine néerlandaise, et insatisfaits de la gestion an­ glaise de la colonie du Cap.

Les Boers, com­ me ils s'appelaient eux-mêmes, décidèrent de chercher de nouveaux territoires, où ils pour­ raient se gouverner et vivre selon leurs coutu­ mes.

Ils se dirigèrent vers le nord avec leurs chevaux, leurs vaches et leurs moutons, et la famille Kruger se fixa finalement au Trans­ vaal.

Paul Kruger, croyant convaincu, esti­ mait que Dieu avait destiné ce pays aux Afri­ kaners.

Plus tard, en tant que président de la république sud-africaine du Transvaal, Kru­ ger mena une opposition acharnée contre les rêves de puissance des Anglais dans cette par­ tie de l'Afrique.

Andries Pretorius devint le premier président de la république du Transvaal, tandis que Kruger occupait des fonctions à l'armée et auprès des autorités.

En 1852, Kruger étant présent, Pretorius si­ gna avec l'Angleterre le traité de Zandrivier , par lequel les Britanniques reconnaissaient A droite : Une réunion pour le soutien des Boers est interrompue par des antinationalistes .

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Ci-dessus: Caricature anglaise à propos du déroulement de la guerre des Boer s en Afriqu e du Sud.

A gauche: Le jeune Paul Kruger.

!/lui manque le pouce de la main • droite.

JI l'avait amputé lui-mê ­ me, après avoir été frappé par une balle.

l'indépendance du nouvel Etat.

L'Etat libre d'Orange, également créé par les Afrikaners, fut reconnu plus tard.

Vers les années 1870, le gouvernement an­ glais commença à insister pour former l'al­ liance des colonies sud-africaines et des Etats afrikaners, pour obtenir une sécurité com­ mune.

Les Afrikaners ne voyaient pas cette alliance d'un bon oeil.

Les Anglais ne tergi­ versèrent pas: ils décidèrent d'annexer tout bonnement la république d'Afrique du Sud et l'Etat libre d'Orange.

En 1877, les Anglais prétendirent que le gouvernement de la répu­ blique s'était effondré et obligèrent le prési­ dent à démissionner, en abandonnant la ré­ publique aux mains des Anglais.

Kruger, comme chef de l'opposition, alla deux fois à Londres pour plaider la cause de son pays, mais sans succès.

Revenu chez lui, il organisa des réunions de protestation.

Lors d 'un meeting, deux mille Boers se déclarèrent prêts à donner leur vie pour reconquérir l'in­ dépendance de leur pays.

En 1880, la guerre éclata brusquement.

Le préte xte en fut un conflit entre l'autorité anglaise et un Boer qui refusait de payer l'impôt.

Les Boers se battirent avec une grande détermination et terminèrent la guerre en trois mois.

Le traité de Pretoria restaura en fait 1 'indépendance de la république .

La Grande-Bretagne con­ serva néanmoins une souveraineté mal défi­ nie sur le territoire.

Malgré sa conduite sans finesse, Kruger était un habile médiateur .

La plupart des conces­ sions britanniques étaient dues à son action.

Il restait tout de même beaucoup de points li­ tigieux, qui indisposaient les Boers.

En 1883,. »