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Paul GAUGUIN:NATURE MORTE A L'ÉVENTAIL.

Publié le 17/05/2020

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« Paul GAUGUIN NATURE MORTE A L'ÉVENTAIL Un éventail, probablement peint par Gauguin, une énigmatique céramique faite de ses mains, un autre tableau sous celui-ci : que de mystères planent sur cette œuvre ...

Gauguin , qui en est à son troisième séjour en Bretagne, a voyagé durant les deux années précédentes.

Il s 'est rendu en Martinique et à Arles, où il a vécu et travaillé avec Van Gogh.

L'abondance de sa production ne se dément pas, puisqu 'il réalise pas moins de 71 œuvres durant la seule année 1889! LE TABLEAU L'examen radiographique effectué a permis de constater que ce tableau avait été peint sur une autre composition, que les spécialistes sont bien en peine d'identifier pour l' instant.

Ils se sont aussi aperçus que l'anse du pichet avait été rajoutée ultérieurement.

L'ŒUVRE Cette nature morte présente à l' arrière-plan deux éléments: un éventail, probablement réalisé par Gauguin , et une mystérieuse céra­ mique à trois cornes , évoquée par Van Gogh dans une lettre à son frère Théo, en novembre 1888: «Il (Gauguin) a fait revenir de Paris un pot magnifique avec deux têtes de rat.» Pour ceux qui étudient l'œuvre de Gauguin , il s'agit bien du pot représenté ici, surmonté de Un détail de cette œuvre montre aussi la maîtrise de Gauguin pour la nature morte.

Paul GAUGUIN 1848-1903 • Nature morte à l'éventail • Huile sur toile 50 cm x 61 cm • Signé en bas, à droite, «P.

Gauguin» • Peint vers 1889 • Localisation: Paris, musée d'Orsay • Expositions: San Francisco, 1924-1925; Baden-Baden, 1946; Strasbourg, Nancy, Besançon, 1947; Paris, 1949, 1989; Bâle, 1949; Lausanne, 1950; Quimper, 1950; Amsterdam, 1953; Rome, 1955 trois cornes et qui en réalité portait aussi de chaque côté une tête de rat.

Le peintre, qui pratiquait beaucoup la céramique , avait apporté ce pot à Van Gogh lorsqu'il était allé le voir à Arles au mois d'octobre 1888.

L'HISTOIRE Ce tableau faisait partie de la collection du prince japonais Matsukata ( 186 5-1 950), qui , conseillé par Léonce Bénédicte , alors conservateur du musée du Luxembourg , et par le peintre symboliste Edmond Aman- jean , avait acheté à Paris un mi llier de tableaux irl)pressionnistes , postimpressionnistes et de l' Ecole de Paris 1 Pendant la Seconde Guerre mondiale, une partie de la collection, restée en France , fut placée sous séquestre et, une fois les hostilités terminées, fit l'objet d'une négociation entre la France et le japon.

Plu­ sieurs œuv res de Gauguin furent données au Louvre , dont cette Nature morte à l'éventail , qui fut transférée à Orsay en 1986.

LA COTE Une huile sur toile de Gauguin peinte en 1889 a trouvé acquéreur pour 16,5 miJiions de francs français (3millions de dollars) en 1992.

Les dessins sont plus abordables, de lOOOOOFF (18200dollars) à 325000FF (59000dollars).

Un bronze de 1890 s'est vendu 217000FF (39500dollars) à Londres en 1992.. »

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