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Paraguay (2001-2002): L'espoir d'une consolidation démocratique

Publié le 20/09/2020

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« Parent pauvre du Mercosur (Marché commun du sud de l'Amérique), le Paraguay a connu une sorte de crise de langueur de son économie à compter du début des années 1980 : en 2001, il n'a même pas atteint la croissance prévue de 2 % (0,8 %).

Du fait d'une population en augmentation régulière (de 2,5 % à 3 % par an), la croissance économique prévue pour 2002 (environ 0,5 %) est insuffisante. Pourtant, le pays se modernise peu à peu : si 35,2 % de la population active travaille dans le secteur de l'agroalimentaire, les services représentaient en 2000 52 % du PIB.

Mais le taux de chômage (7 % en 2000) est apparu en augmentation (si tant est qu'il soit signifiant dans le contexte d'un secteur informel très important) et 42 % des jeunes de moins de 14 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté. La vie politique a également semblé suivre un chemin lent (et insatisfaisant sur bien des plans), mais en restant résolument dans le cadre démocratique, lequel s'est renforcé.

Le président Luis González Macchi (nommé en 1999, à la suite de la démission de son prédécesseur, Raúl Cubas Grau, élu mais compromis dans l'assassinat de son vice-président) n'a pas beaucoup gagné en crédibilité mais sa légitimité institutionnelle s'est consolidée avec le temps.

Malgré l'élection à la vice-présidence de Julio César Franco, un opposant issu du Parti libéral radical authentique (PLRA) en 2000, les municipales de novembre 2001 ont vu la victoire de l'ANR (Association nationale républicaine - ou Parti colorado) avec plus de 49 %, tandis que le gouvernement composite poursuivait son travail tant bien que mal. Bien que timides, certains signes permettaient de diagnostiquer une consolidation démocratique : d'une part, dans le parti dominant, l'élimination progressive de la vieille garde colorada de l'ère du dictateur Alfredo Stroessner (1954-1989) et la marginalisation du courant du général putschiste (tentatives avortées en 1996, 1999 et 2000) Lino César Oviedo toujours réfugié au Brésil ; d'autre part, dans l'opposition, la renaissance autour de l'ancien maire d'Asunción (1991-1996), Carlos Filizzola, d'un véritable mouvement populaire, Pais Solidario («Pays solidaire», PS), à connotation social-démocrate, et son bon score dans la capitale lors des municipales (41,20 %) laissaient espérer un renouvellement salutaire du panorama politique que le parti néo-clientéliste Encuentro Nacional («Rencontre nationale») avait un temps retardé.

Encore restait-il au PS à «sortir» de la capitale pour s'implanter dans l'ensemble du pays.. »

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