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Paraguay (1983-1984)

Publié le 20/09/2020

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« Alors que le général Alfredo Stroessner, 71 ans, réélu "triomphalement" avec 90% des suffrages, a entamé en août 1983 son septième mandat présidentiel depuis 1954, le Paraguay a été secoué en 1983 par le vent de démocratie soufflant sur le Cône sud.

Coincé entre le Brésil et l'Argentine, le Paraguay est le modèle d'un État contrebandier où la corruption ronge l'économie.

Mais, à l'inverse de Somoza qui avait privatisé le Nicaragua, Alfredo Stroessner n'a pas fondé de dictature familiale: il n'y a pas de dynastie Stroessner et la bataille pour la succession pourrait être fatale au Parti colorado au pouvoir depuis trente ans. Le rêve du général-président était de faire de son pays un "émirat hydro-électrique de l'Amérique latine".

Le barrage géant d'Itaipu, construit sur le fleuve Parana en collaboration avec le Brésil, fonctionne depuis 1983.

Mais la mise en chantier d'un second projet avec l'Argentine, le barrage de Yacireta, n'a démarré qu'en 1984.

Ces projets ont amené un flot de devises et le Paraguay a connu, de 1975 à 1982, un taux de croissance unique en Amérique latine.

Ce développement est retombé aussi vite qu'il est apparu (13% de la population active au chômage, 18% d'inflation) et les milieux d'affaires issus de ce "boom économique" s'accommodaient de plus en plus mal de la corruption. Ces contradictions ont des prolongements politiques.

Depuis 1983, l'opposition modérée s'exprime timidement dans la presse.

Le 17 février 1984, 5000 personnes ont manifesté contre le gouvernement dans les rues d'Asunción: le premier rassemblement autorisé depuis trente ans! L'opposition, regroupée en un "accord national" depuis 1979, s'est engouffrée dans les maigres espaces de libéralisation concédés par le régime.

Le pouvoir du général Stroessner restait intact, mais, en desserrant l'étau, celui-ci a ouvert une brèche remettant en cause l'immobilisme imposé par la répression.. »

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