Pakistan (1980-1981): Déstabilisation?
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pakistan (1980-1981): Déstabilisation?. Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Le Pakistan est toujours marqué par ses vieux problèmes et ses ambiguïtés:
d'abord, l'unité de la foi islamique et son expression gouvernementale teintée
d'intégrisme apparent ; puis, la diversité des ethnies et leur enracinement
régional, qui les rendent revêches à une assimilation centralisatrice ; enfin,
la situation des habitants du Sind, du Balouchistan ou de la frontière du
Nord-Ouest, qui se sentent et se disent exclus de la vie nationale par les
Pakistanais d'origine pendjabie.
La langue du Pendjab est d'ailleurs parlée par
66% de la population et elle est dominante à Karachi, place économique moderne
où l'émigration des habitants du Sind, du Baloutchistan ou de la frontière du
Nord-Ouest, qui se sentent et se disent exclus de la vie nationale par les
Pakistanais d'origine pendjabie.
La langue du Pendjab est d'ailleurs sur la
modernisation du pays.
Ces disputes ancestrales n'ont fait que s'aggraver, avec
l'amputation douloureuse qu'a été la sécession du Bangladesh en 1971 et avec la
position stratégique qu'occupe le pays dans la rivalité entre les grandes
puissances.
La faiblesse de la croissance est une des données de base de la vie
pakistanaise: en 1947, on estimait à 107 dollars par tête le revenu national ;
il n'est que de 170 dollars en 1977, et rien ne paraît pouvoir modifier cette
situation.
Ni la nationalisation des bases économiques, tentée par Ali Bhutto en
1975-1976, ni le retour, en 1977, à l'entreprise privée comme moteur du
développement.
Une économie bloquée
Sans politique efficace de contrôle des naissances, la population du pays est
supérieure à 80 millions d'habitants, et son rythme de croissance est
relativement élevé.
La structure globale du produit intérieur brut n'a guère
changé depuis 1971 (secteur primaire: 32% ; secondaire: 23% ; tertiaire: 45%).
Le maintien d'un secteur agricole pléthorique, peu productif, et le mouvement
constant d'appauvrissement des plus pauvres et d'enrichissement des plus riches
sont les traits dominants du "développement" pakistanais.
Trois "directions de développement" et la "construction nationale" mobilisent
l'essentiel des efforts.
De fait, il s'agit de trouver les moyens de nourrir
correctement un pays qui, pour le moment, n'y parvient pas ; de faire "décoller"
le secteur industriel par le recours à l'entreprise privée ; de généraliser
l'éducation.
Quant à la "construction nationale", elle est tout entière dévouée
à la constitution et au fonctionnement d'une armée capable de résister aux
pressions extérieures.
La mise en oeuvre de ces politiques se heurte à d'innombrables difficultés: le
Pakistan est pauvre en pétrole et en charbon, le fer manque, le cuivre est
exporté, le phosphate insuffisamment employé.
Toute l'industrie est localisée
dans le Pendjab et autour de Karachi: il s'agit, en grande majorité, de
manufactures et d'industries liées à l'agriculture, à l'exception du complexe de
Taxila, construit avec l'aide chinoise, et de l'aciérie de Pipri, près de
Karachi, due à la "générosité" soviétique, les plus beaux fleurons - avec les.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- URSS (1980-1981): Raidissement et indécision
- Éthiopie 1980-1981: Le pouvoir de Mengistu
- Canada (1980-1981): La dérive vers l'ouest
- Afrique du Sud (1980 - 1981): Vers la confrontation?
- RFA 1980-1981 L'effritement de la social-démocratie