Databac

Ouzbékistan (1997-1998)

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ouzbékistan (1997-1998). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Ce pays souhaite toujours apparaître comme la grande puissance régionale d'Asie centrale, en compétition avec la Russie et développent des liens directs avec les États-Unis.

La rivalité avec Moscou s'est exprimée directement dans la crise du Tadjikistan (une guerre civile s'y est déroulée à partir de 1992) où Tachkent a développé des contacts étroits avec les différentes oppositions au pouvoir du président Imamali Rahmanov, sans considérations idéologiques (soutien discret au commandant rebelle ouzbek Mahmoud Khodaberdaiev en août 1997, voire au deuxième chef de l'opposition Qazi Akbar Touradjanzadé, avant son retour d'exil à Douchanbé en 1998).

Cependant, la percée des taliban en Afghanistan a mis Tachkent dans le même camp que Moscou et Téhéran, qui soutiennent la coalition du Nord contre les fondamentalistes pachtou.

Tachkent a vu avec faveur le retour en octobre 1997 du général Rashid Doustom dans son ancien fief de Mazar-i Charif ; c'est en effet le chef afghan d'ethnie ouzbèke dont Tachkent est le plus proche. Le pays ne manque pas une occasion de marquer ses distances par rapport à Moscou.

Il n'y a désormais plus de gardes-frontières russes et le corps des officiers est en voie rapide d'" ouzbékisation ".

Les échanges avec la Russie ont représenté en 1997 moins de 20 % du commerce extérieur de l'Ouzbékistan. Depuis l'échec de l'armée russe à Grozny en juillet 1996, celle-ci n'apparaît plus comme une menace militaire.

Les relations avec les voisins immédiats se sont normalisées, mais le Turkménistan a refusé de rejoindre l'Espace commun d'Asie centrale, créé à l'initiative du président Islam Karimov, et dont le sommet s'est tenu à Tachkent en mars 1998. Sur le plan économique, la croissance est repartie à partir de 1996.

Tachkent a réussi une politique de diversification des exportations (hydrocarbures, coton, mais aussi automobiles).

L'usine de construction automobile Daewoo (société sud-coréenne), implantée dans le Ferghana, n'a toutefois produit que 65 000 voitures en 1997, au lieu des 120 000 prévues, mais 12 000 ont été exportées dans la CEI (Communauté d'États indépendants).

Les ambitions de Tachkent ont cependant été réduites par la détérioration de ses relations avec le FMI, suite à la fin de la convertibilité automatique du som ouzbek, à l'automne 1996.

Les réformes (privatisation de l'agriculture et des grandes industries, liberté des prix) ont été bloquées, les importations sévèrement contrôlées à partir de 1997, entraînant une baisse des investissements, malgré un code des impôts (mars 1997) offrant des garanties meilleures. L'Ouzbékistan apparaît comme un pays politiquement stable, sans menace de tensions ethniques ni d'opposition forte, si ce n'est du côté islamique. L'opposition démocratique s'est considérablement affaiblie, amenant le gouvernement à relâcher sa pression sur les formations non islamiques, de manière à éviter toute critique américaine.

Le pouvoir n'est guère contesté et les institutions fonctionnent, même si le jeu politique reste étroitement contrôlé par le président.

En septembre 1997, le ministre de la Défense, le général Rustam Ahmedov, seul représentant au gouvernement de la région du Ferghana, a été remplacé par le major-général Hikmatoullah Toursounov (ex-chef des gardes-frontières).

L'armée ouzbèke, devenue entièrement nationale, se développe lentement avec une aide technique américaine.

Des man œuvres communes entre Ouzbeks, Kazakhs et Américains ont eu lieu en septembre 1997, dans le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles