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ORLEANS, Philippe, duc d'(4 août 1674-2 décembre 1723)Régent de France (1715-1723)C'est à la mort de son père en 1701 que le duc de Chartres, Philippe,devient duc d'Orléans.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ORLEANS, Philippe, duc d'(4 août 1674-2 décembre 1723)Régent de France (1715-1723)C'est à la mort de son père en 1701 que le duc de Chartres, Philippe,devient duc d'Orléans. Ce document contient 447 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. ORLÉANS (LOUIS PHILIPPE JOSEPH DUC D’ORLÉANS, DIT PHILIPPE-ÉGALITÉ) Homme politique français, né à Saint-Cloud en 1747. Duc de Montpensier jusqu’à la mort de son grand-père (1752), duc de Chartres jusqu’à celle de son père, il épousa Adélaïde de Bour-bon-Penthièvre (1769), arrière-petite-fille de Louis XV. Il commanda avec succès une escadre au combat d’Ouessant (1778) et, ayant demandé la charge de grand amiral, ne reçut qu’un injurieux refus. Ennemi de la cour et de Marie-Antoinette, il fut mêlé aux événements qui préparèrent la Révolution. Grand maître de la franc-maçonnerie en 1786, ouvert aux idées nouvelles, il fut élu député de la noblesse aux États généraux en 1789. Les journées révolutionnaires du 5 et 6 octobre provoquèrent son exil à Londres. Revenu l’année suivante, il était, en 1792, membre de la Convention et siégeait avec la Montagne. Il prit alors le nom de Philippe Égalité, renonça à tout privilège et vota la mort du roi - son cousin. Mais il devint, après la trahison de Dumouriez et le départ à l’étranger de son fils aîné (Louis Philippe), particulièrement suspect, d’autant qu’il était le plus proche héritier de la Couronne. Arrêté peu après, il fut condamné à mort et guillotiné le 6 novembre 1793. PARIS (PHILIPPE D’ORLÉANS, COMTE DE) Né à Paris en 1838, mort à Stowe House (Twickenham) en 1894, fils du duc d’Orléans et petit-fils de Louis-Philippe. Exilé en 1848, il servit dans les armées du Nord pendant la guerre de Sécession. Rentré en France en 1871, il unifia les partis royalistes et reconnut le comte de Chambord comme chef de la maison de France. À la mort de ce dernier (1883) il en devint l’héritier. Ses partisans le saluèrent sous le nom de Philippe VIL À nouveau exilé en 1886, il s’établit en Angleterre.  

« ORLEANS, Philippe, duc d’ (4 août 1674-2 décembre 1723) Régent de France (1715-1723) C’est à la mort de son père en 1701 que le duc de Chartres, Philippe, devient duc d’Orléans.

Son oncle est le roi Louis XIV .

Celui-ci est aussi son beau-père puisqu’il épouse mademoiselle de Blois, fille du roi et de madame de Montespan .

C’est avec bravoure et efficacité qu’il a servi comme général au siège de Mons en 1691, lors de la prise de Namur en 1692.

Il s’est encore illustré et a été blessé en 1693.

Pendant la guerre de Succession d’Espagne , les intrigues, qu’il mène pour monter sur le trône d’Espagne, lui valent de devoir s’exiler.

Dans le testament que le roi rédige, s’il lui accorde la présidence du Conseil de régence, le roi qui se défie de Philippe confie la garde et l’éducation de celui qui sera Louis XV , au duc du Maine .

Dès le lendemain de la mort de Louis XIV âgé de soixante-seize ans, Orléans fait casser son testament par le Parlement. Dix jours plus tard, le 12 septembre 1715, un lit de justice lui confie tous les pouvoirs.

Orléans, qui a quarante et un ans, que les sciences passionnent, que la musique et les arts fascinent, en finit en quelques semaines avec l’austérité et les rigueurs qui ont été celles de la cour à la fin du règne du vieux roi.

La polysynodie qu’il met en place comprend huit conseils aristocratiques, qui prennent la place qui a été celle des ministres et des secrétaires d’Etat, lors du précédent règne.

Que les rivalités, les atermoiements et la confusion privent le système d’efficacité ne gène pas, outre mesure, le régent qui pourtant y met fin en 1718.

La liberté qu’il accorde aux uns et aux autres, aux jansénistes qui sortent de prison, comme au Parlement qui fait, à nouveau, usage de son droit de remontrance , est aussi sa propre liberté.

Celle entre autres d’organiser des soupers en compagnie de ses maîtresses, de danseuses de l’opéra et de laquais encore qui s’achèvent dans la débauche.

Comme dans la politique intérieure, il change tout, régent, il renverse les alliances.

Orléans conclut en 1717 la Triple Alliance de La Haye avec l’Angleterre et les Provinces-Unies.

Celle-ci permet de tenir tête à l’Espagne.

Une brève guerre avec l’Espagne met fin aux prétentions de son roi Philippe V, petit-fils de Louis XIV , qui est monté sur le trône d’Espagne en 1700 et qui renonce définitivement en 1720 à la couronne. »

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