Origine génotype des individus
Publié le 24/05/2025
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Chapitre IA-1 : L’ORIGINE DU GÉNOTYPE DES INDIVIDUS
Fécondation : Ovule + Spermatozoïde Cellule œuf (= cellule diploïde 2n).
= Cellules haploïdes (n, issues méiose)
Mitoses successives
Cellule œuf Ensemble des cellules constituant un individu.
Toutes ces cellules devraient théoriquement être des clones de la cellule œuf initiale (mitose =
reproduction conforme).
La vérité est autre du fait de l’apparition aléatoire de mutations dans
certaines lignées cellulaires : toutes les cellules d’un individu ne sont donc pas parfaitement
identiques.
NB : Ces clones cellulaires peuvent être constituées de cellules séparées (ex : cellules sanguines) ou
associées au sein de tissus.
Ainsi, chaque individu est une mosaïque de clones présentant de faibles variations
génétiques liées à l’accumulation de mutations.
Tout accident génétique irréversible devient
pérenne pour tout le sous-clone qui dérive du mutant.
Reproduction asexuée : génératrice de clones (en utilisant mitoses).
≠ Reproduction sexuée : génératrice d’individus différents.
Comment la reproduction sexuée participe-t-elle à l’émergence de nouveaux génotypes ?
I- Le brassage des génomes à chaque génération
Activité IA-1 : MENDEL et les lois de l’hérédité.
Activité IA-2 : MORGAN et les drosophiles.
Fécondation (n + n 2n) : fusion de 2 gamètes haploïdes (n) d’origine indépendante cellule œuf
diploïde (2n).
Chaque gamète contient un génome apportant un lot d’allèles.
Constitution des paires d’allèles dans cellule œuf.
Pour un gène donné : - si 2 allèles identiques : homozygotie.
- si 2 allèles différents : hétérozygotie.
Phénotype résultant dépendra des relations de
dominance/récessivité.
Méiose (2n n) : chaque cellule reproductrice produite reçoit un seul des deux allèles de chaque
paire avec une probabilité équivalente.
A a
MÉIOSE
A
a
Brassage génétique = Recombinaisons alléliques qui se produisent au cours des générations.
Activité IA-3 : Les brassages génétiques.
Croisement test = Test cross = Hybride F1 x Parent double récessif
Phénotypes de la descendance F2 donne directement le génotype des gamètes de F1 (et
leurs proportions).
Phénotypes parentaux et phénotypes recombinés.
Proportions différentes selon que gènes considérés sont liés ou indépendants.
Brassage interchromosomique lors de la méiose :
Métaphase I : les chromosomes homologues appariés s’orientent aléatoirement à l’équateur
de la cellule par rapport à ses pôles.
Anaphase I : séparation des chromosomes homologues ; chacun de ces chromosomes
peut s’associer avec l’un ou l’autre des chromosomes d’une autre paire et ce, pour toutes
les paires.
Ces disjonctions indépendantes et aléatoires des paires de chromosomes
provoquent donc un brassage génétique (concernant gènes indépendants).
A a
B b
MÉIOSE
MÉIOSE
a
A
b
a
A
B
OU
B
b
NB : Nombre d’assortiments chromosomiques différents possibles pour les gamètes humains en ne considérant
que ce brassage interchromosomique : 223 ≃ 8.106.
Brassage intrachromosomique lors de la méiose :
Prophase I : formation de chiasmas entre chromosomes homologues.
Échanges de fragments de chromatides entre chromosomes homologues.
= crossing-over = enjambement.
Si individu hétérozygote pour gènes concernés Nouvelles combinaisons alléliques = brassage
génétique (concernant gènes liés).
Processus non systématique et aléatoire : pour un couple de gènes liés, la fréquence de
recombinaison est d’autant plus élevée que la distance qui les sépare sur le chromosome est grande.
Fécondation Amplification du brassage génétique :
Gamètes issus double brassage génétique méiose peuvent s’unir à autant de gamètes différents d’un
autre individu, au hasard.
Diversité génétique potentielle des cellules œufs immense.
Une cellule œuf = combinaison d’allèles unique et nouvelle.
A l’issue de la méiose, pour 2 paires d’allèles (A,a et B,b) 4 combinaisons d’allèles sont possibles
dans les gamètes : A et B, a et b, A et b, a et B.
- Si ces gènes sont indépendants (situés sur des chromosomes différents) brassage
interchromosomique 4 combinaisons alléliques équiprobables.
- Si ces gènes sont liés (situés sur le même chromosome) brassage intrachromosomique
4 combinaisons alléliques non équiprobables.
Le nombre de combinaisons génétiques possibles dans les gamètes est....
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