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Oral HLP. En quoi est-il est bien inspiré de la citation “La Shoah n’est pas un crime contre l’humanité mais un crime de l’humanité ?”

Publié le 17/05/2025

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« Tab 1 ORAL HLP, → JAN KARSKI, YANNICK HAENEL → Question 6 : Comment définiriez-vous cet ouvrage si vous deviez le recommander à une autre personne ? En quoi est-il est bien inspiré de la citation “La Shoah n’est pas un crime contre l’humanité mais un crime de l’humanité ?” Problématique → Comment ce roman, grâce à la construction progressive du personnage de Jan Karski met-elle en lumière le point de vue de Yannick Haenel, à savoir + citation ? Proposition de plan ( à retravailler ) I. II. III. Définition particulière du livre = témoignage d’un témoignage Construction progressive du personnage de fiction Au service du message de l’auteur Définitions importantes Crime contre l’humanité → crime en exécution d’un plan concerté englobant différentes catégories ( génocide, déportation ) lorsqu’ils sont exécutés massivement et systématiquement Citation à insérer “On a laissé faire l’extermination des juifs.

Personne n’a essayé de l’arrêter, personne n’a voulu essayer.” p.

119 “Si un livre ne modifie pas l’Histoire, est-ce vraiment un livre ? Mes paroles avaient échoué à transmettre le message, mon livre aussi.” p.149 “Qui témoigne pour le témoin ?” – Paul Célan “Il n’y aura pas de mots.

Ce sera à lui de les inventer pour dire ce qu’il a vu.” “On sait qu’il est impossible d’ébranler la conscience du monde.

Et ce qu’on appelle le monde a-t-il une conscience ?” p.21 “Comme doit le faire un messager, c’est-à-dire en s’effaçant derrière le message.” p.19 “Même qu’il est impossible que Jan Karski ait vu vraiment ce qu’il décrit.” “histoire mondiale de nos âmes.” p.172 “Cours sur l’humanité perdue.” p.

172 “Au fond j’avais fait l’expérience de la fin de ce qu’on appelle l’Humanité” p.171 “Car l’extermination des Juifs d’Europe n'est pas un crime contre l’Humanité mais un crime commis par l’Humanité – par ce qui, dès lors, ne peut plus s’appeler l’Humanité” p.173 “Tout anticommuniste est un chien.

Je me suis demandé si, pour Sartre, et pour la bonne conscience occidentale malgré tous mes efforts pour venir en aide à des hommes et des femmes qu’on massacrait, je n’étais pas qu’un chien.” p.179 “J’ai eu la certitude qu’il s’agissait d’une oeuvre capitale, d’un film qui dépasse la simple vision politique de l’Histoire” p.187 Citation de S.Veil de Marie-Lou Premières pistes de réflexion - - question de regards multiples trois parties différentes = mélange cinéma, littérature, autobiographie construction d’un personnage Jan Karski, roman → fiction = ne prétend pas faire une oeuvre d’Histoire Comment un espion peut-il rendre compte de son témoignage en toute exactitude et véracité ? Il y a donc forcément une part de fiction C’est ce que choisit Haenel dans sa partie III “crime de l’humanité” → un travail d’écriture, opinion de Haenel Haenel = celui qui témoigne pour le témoin → ce n’est pas un roman d’histoire, ce n’est pas un récit véridique → c’est de la fiction Manière de dépasser l’histoire par la fiction = reconstruction par la fiction III partie → les mots du personnage de Jan Karski, qui parle de son roman Histoire d’un état secret MAIS à travers la subjectivité de l’auteur = les deux voix se mélangent = pour laisser alors apparaître l’opinion de l’auteur → c’est donc le but du roman en luimême le témoin porte le fardeau = et Yannick Haenel retranscrit le fardeau que porte Karski - - - - - Problème de véracité = s’éloigne du témoignage direct en se mettant dans la fiction donc perte d’objectivité mais dans le but de donner son opinion avec le message le témoignage a forcément une part de reconstruction 3 parties = 3 manières différentes de construire le propos tout part du “message” qu’il doit communiquer Partie 3 : même fictionnelle, donne de l’intérêt et de la consistance → du sens recours au pathos et aux émotions Construction de Jan Karski comme un personnage de roman Étudier l’homme de façon progressive > Chapitre 1 : de l’extérieur = émotions, descriptions physiques > Chapitre 2 : de l’intérieur = à travers de l’appropriation de l’autobiographie > Chapitre 3 : tout = personnage de fiction, héroïsé Ainsi, à la fin des trois chapitres il aura l’entièreté du personnages Le message = ce qui anime Jan Karski, le but de son existence Son message est tellement dur, traumatisant qu’il l’habite à chaque étape de sa vie Lien du témoignage à la mémoire = ne doit jamais s’arrêter Il héroïse Jan Karski Mise en abîme du Cavalier Polonais → Karski, notre propre cavalier polonais = représentation héroïque = on l’envisage, nous marque, on y revient Histoire de responsabilité Il utilise la fiction afin de dépasser les simples faits de l’Histoire, en réalité il cherche à exprimer plus loin qu’une simple définition d’un terme judiciaire mais les véritables enjeux liés à la mémoire des ces crimes en devenant un témoin d’une autre vision.

Il veut que cela devienne un combat et non un simple cours d’Histoire.= les mots de JK en personnage à travers la vision que se fait YH du vrai livre et de la vraie pensée de JK.

Il se sert donc de la réalité pour mettre en fiction les potentielles pensées d’un perso réel et donc ici la fiction permet de pousser son raisonnement et d’en faire une vision presque transposable comme des faits dans la réalité = Les 2 voix se mélangent pour laisser apparaître l’opinion de l'auteur Tout le livre aboutit enfin dans la troisième partie à la “mise en marche” du perso Et surtout à la fin le message ne doit jamais arrêter d'être partagé comme quand ses élèves l'encouragent à raconter son témoignage. MANON: II- Construction progressive du personnage de fiction -Yannick Haenel construit son propre personnage au cours du roman en tentant de se mettre le plus possible à la place de Jan Karski afin d’en tirer le plus d’éléments pour élaborer un nouveau personnage Rôle du témoignage de témoignage et de l’autobiographie. -Fiction qui représente la finalité du personnage de Yannick Haenel à travers celui de Jan Karski fiction qui peut également extrapoler des éléments afin de les rendre plus touchants et davantage sensibilisants. « Si un livre ne modifie pas l’Histoire, est-ce vraiment un livre ? Mes paroles avaient échoué à transmettre le message, mon livre aussi.

», p.149. « Il n’y aura pas de mots.

Ce sera à lui de les inventer pour dire ce qu’il a vu.

», p. impossibilité de décrire la Shoah tant elle est traumatisante: question de l’INDICIBLE mise en œuvre de la fiction. « Comme doit le faire un messager, c’est-à-dire en s'effaçant derrière le message.

», p.19. III- Au service du message de l’auteur -« La Shoah n’est pas un crime contre l’humanité, mais un crime de l’humanité » Redéfinition de l’auteur du terme « d’humanité » englobant l’ensemble des acteurs de la guerre qu’ils soient victimes ou auteurs des crimes commis (tout le monde est témoin, conscient et responsable de ce qui s’est produit) vision politique de Yannick Haenel: l’humanité n’a pas empêchée à la Shoah de se produire, au contraire, elle en est la cause « On a laissé faire l’extermination des juifs.

Personne n’a essayé de l’arrêter, personne n’a voulu essayer.

», p.119. « Au fond j’avais fait l’expérience de la fin de ce qu’on appelle l’Humanité », p.171. Oral HLP Le roman Jan Karski de Yannick Haenel peut être considéré comme une œuvre littéraire hybride, à la croisée de l’Histoire, du témoignage et de la fiction.

À travers sa construction en trois parties et la figure du personnage éponyme, Haenel parvient à.... »

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