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On a dit de l'oeuvre de Rabelais qu'elle était une « leçon d'optimisme ». Expliquez ?

Publié le 08/12/2021

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On a dit de l'oeuvre de Rabelais qu'elle était une « leçon d'optimisme ». Expliquez.   Introduction : a) L'oeuvre de Rabelais est puissante et variée; b) mais elle nous donne en particulier une inaltérable leçon d'optimisme, c) que confirment la connaissance des conditions dans lesquelles elle a été conçue et écrite, l'aspect général du livre et les idées générales qui s'en dégagent. I. - Le but du livre. a) C'est d'abord une sorte d'almanach publié par Rabelais, médecin de l'Hôtel-Dieu de Lyon, et destiné, sinon à guérir, du moins à divertir les malades, en leur donnant le goût de vivre et le courage de supporter leurs maux. b) Puis l'ouvrage s'enrichit et veut donner à tous les lecteurs une lecture tonifiante et salutaire, où ils prendront conscience du vrai sens de la vie. c) L'aspect satirique et mordant s'accentue de plus en plus, mais les attaques de Rabelais sont elles-mêmes trop ardentes pour être l'expression d'une âme désenchantée. Elles procèdent du désir de corriger les abus et les vices dont souffre l'Humanité, notamment l'ignorance et le fanatisme, la violence et l'injustice. II.

« On a dit de l'oeuvre de Rabelais qu'elle était une « leçon d'optimisme ».

Expliquez.

Introduction : a) L'oeuvre de Rabelais est puissante et variée;b) mais elle nous donne en particulier une inaltérable leçon d'optimisme,c) que confirment la connaissance des conditions dans lesquelles elle a été conçue et écrite, l'aspect général du livre et les idéesgénérales qui s'en dégagent. I.

— Le but du livre. a) C'est d'abord une sorte d'almanach publié par Rabelais, médecin de l'Hôtel-Dieu de Lyon, et destiné, sinon à guérir, du moinsà divertir les malades, en leur donnant le goût de vivre et le courage de supporter leurs maux.b) Puis l'ouvrage s'enrichit et veut donner à tous les lecteurs une lecture tonifiante et salutaire, où ils prendront conscience du vraisens de la vie.c) L'aspect satirique et mordant s'accentue de plus en plus, mais les attaques de Rabelais sont elles-mêmes trop ardentes pourêtre l'expression d'une âme désenchantée.

Elles procèdent du désir de corriger les abus et les vices dont souffre l'Humanité,notamment l'ignorance et le fanatisme, la violence et l'injustice. II.

— La bouffonnerie. C'est l'aspect le plus apparent; et Rabelais déploie dans son récit une verve désopilante, qui dériderait les esprits les plusmoroses. a) par le choix du sujet : nous suivons de bons géants dans les mille péripéties qu'invente la fertile imagination de l'auteur — quede situations cocasses à Paris (les cloches de Notre-Dame), que de parodies caricaturales (La peur de Panurge dans la tempête); b) par l'étude des caractères : le comique jaillit des contrastes que l'auteur décrit dans l'âme des géants (le deuil de Gargantua),entre les géants et les autres hommes (discussion sur les dettes entre Panurge et Pantagruel), ou entre ces personnages (FrèreJean est courageux et Panurge est poltron); c) par le style : jeux de mots, plaisanteries, images, puissance verbale, tout concourt à nous communiquer la jovialité de l'auteur.Ce n'est pas toujours très spirituel ni très fin, mais c'est toujours amusant. III.

— Les idées générales : Elles résident dans la « substantifique moelle » que Rabelais nous invite lui-même àdécouvrir derrière les bouffonneries.

Or ces idées révèlent : a) une solide confiance dans la nature humaine et les progrès dont elle est capable, si elle s'épanouit par la civilisation (éloge dupantagruélion), la Science (programme d'éducation), et une conception moins étroite de la vie (éloge des voyages); b) une foi indéracinable en un Dieu qui sait nous consoler de la peur de la mort et élever notre âme; c) un amour de la vie sous toutes ses formes, car, soumise au bon sens et à la raison, délivrée de ce qui l'opprime et notammentd'un ascétisme stupide et dangereux, elle pourra nous réjouir par les biens qu'elle dispense. Conclusion : Ivre de vie, plein de confiance dans l'Homme, Rabelais appartient à cette Renaissance, à qui nous devons non seulement deschefs-d'oeuvre, mais encore la foi dans notre destin.. »

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