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L'oeuvre de RABELAIS

Publié le 09/12/2021

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FRANÇOIS RABELAIS naquit probablement à la Devinière, maison de campagne de son père, Antoine Rabelais; avocat à Chinon. Sur son enfance et son adolescence on ne sait à peu près rien. Vers 1520, il est moine chez les cordeliers de Fontenay-le-Comte, en même temps que l'helléniste Pierre Amy, avec lequel il s'adonne à l'étude du grec. Il y a dans la ville un petit cénacle d'humanistes et de légistes groupés autour de l'avocat Tiraqueau. Les deux moines fréquentent ce cénacle. Ils sont en relations épistolaires avec Guillaume Budé. Mais vers 1524 ou 1525, n'étant plus libres de travailler à leur guise, ils quittent le couvent. Rabelais obtient pour sa part de passer chez les bénédictins de Maillezais. L'abbé de ce couvent, Geoffroy d'Estissac, grand seigneur lettré, le prend en amitié et l'emmène dans ses déplacements en Poitou et en Périgord. A la suite de circonstances que l'on ignore, Rabelais, sous l'habit de prêtre séculier, se trouve en 1530 à Montpellier, où il étudie la médecine. Deux ans plus tard, il est médecin à l'Hôtel-Dieu de Lyon. Il publie dans cette ville plusieurs ouvrages d'érudition et son Pantagruel. En 1534, puis en 1535, il fait deux séjours à Rome comme médecin du cardinal Jean du Bellay. En 1537, il soutient à Montpellier sa thèse de doctorat. Il mène une vie nomade, résidant tantôt à Montpellier, tantôt à Lyon. Se sentant peu en sécurité, dans ce climat de persécutions religieuses, il va chercher refuge, en 1540, auprès de Guillaume du Bellay, gouverneur du Piémont. De retour en France; il semble avoir connu à la cour une certaine faveur. Puis devenu suspect, il se réfugie à Metz, ville libre, et de nouveau se rend à Rome auprès du cardinal du Bellay. Il y reste deux ans (1548-1549). Grâce à la protection du cardinal, il obtient la cure de Meudon et celle de Saint-Christophe du Jambet. Il en touche les revenus sans en exercer les charges. Mais la condamnation du Quart Livre le met dans l'obligation de résigner ses deux cures. Il meurt peu après.

« RABELAIS (1494 -1553) FRANÇOIS RABELAIS naquit probablement à la Devinière, maison de campagne de son père, Antoine Rabelais; avocatà Chinon.

Sur son enfance et son adolescence on ne sait à peu près rien.

Vers 1520, il est moine chez les cordeliersde Fontenay-le-Comte, en même temps que l'helléniste Pierre Amy, avec lequel il s'adonne à l'étude du grec.

Il y adans la ville un petit cénacle d'humanistes et de légistes groupés autour de l'avocat Tiraqueau.

Les deux moinesfréquentent ce cénacle.

Ils sont en relations épistolaires avec Guillaume Budé.

Mais vers 1524 ou 1525, n'étant pluslibres de travailler à leur guise, ils quittent le couvent.

Rabelais obtient pour sa part de passer chez les bénédictinsde Maillezais.

L'abbé de ce couvent, Geoffroy d'Estissac, grand seigneur lettré, le prend en amitié et l'emmène dansses déplacements en Poitou et en Périgord.A la suite de circonstances que l'on ignore, Rabelais, sous l'habit de prêtre séculier, se trouve en 1530 à Montpellier,où il étudie la médecine.

Deux ans plus tard, il est médecin à l'Hôtel-Dieu de Lyon.

Il publie dans cette ville plusieursouvrages d'érudition et son Pantagruel.

En 1534, puis en 1535, il fait deux séjours à Rome comme médecin ducardinal Jean du Bellay.

En 1537, il soutient à Montpellier sa thèse de doctorat.

Il mène une vie nomade, résidanttantôt à Montpellier, tantôt à Lyon.

Se sentant peu en sécurité, dans ce climat de persécutions religieuses, il vachercher refuge, en 1540, auprès de Guillaume du Bellay, gouverneur du Piémont.

De retour en France; il sembleavoir connu à la cour une certaine faveur.

Puis devenu suspect, il se réfugie à Metz, ville libre, et de nouveau serend à Rome auprès du cardinal du Bellay.

Il y reste deux ans (1548-1549).

Grâce à la protection du cardinal, ilobtient la cure de Meudon et celle de Saint-Christophe du Jambet.

Il en touche les revenus sans en exercer lescharges.

Mais la condamnation du Quart Livre le met dans l'obligation de résigner ses deux cures.

Il meurt peuaprès. PRINCIPALES ŒUVRES Pantagruel (1532). L'ouvrage parut sous le pseudonyme d'AlcofrybasNas kr.

Il avait été écrit pour faire suite à un roman populaire publié à Lyon peu auparavant et dont le succès avait été très vif : Grandes et inestimablesChroniques du grand et énorme géant Gargantua.I-IV.

Naissance et enfance de Pantagruel.

— V-VII.

Voyages de Pantagruel à travers les universités de province.

—VIII-XIII.

Pantagruel à Paris.

— XIV-XXII.

Panurge.

— XXIII-XXXIV.

Pantagruel rejoint par mer son royaume d'Utopieattaqué par les Dipsodes et conquiert la Dipsodie. Gargantua (1534). Ce personnage est le père de Pantagruel.

C'est pourquoi les éditeurs de Rabelais ont pris l'habitude de placer le texte de Gargantua avant celui de Pantagruel, bien qu'il ait été écrit et publié après.

I-XIII.Enfance de Gargantua.

— XIV-XXIV.

Éducation de Gargantua selon les méthodes du Moyen âge, puis de laRenaissance.

— XXV-LI.

Guerre menée par Grandgousier, père de Gargantua, contre Picrochole.

Frère Jean desEntommeures se distingue dans cette guerre.

Il obtient comme récompense de faire bâtir l'abbaye de Thélème,magnifique château destiné à la vie en commun de jeunes seigneurs et de dames qui ont pour règle : « Fais ce quevoudras.

» Tiers Livre (1546). Signé « François Rabelais, docteur en médecine », ?ouvrage est dédié à Marguerite de Navarre. Il n'en fut pas moins censuré par la Sorbonne.

Il marque un renouvellement dans la manière de l'auteur : lesconversations et les discussions y tiennent plus de place que les récits d'aventures. I-VIII.

Panurge, châtelain de Salmigondis en Dipsodie.

IX-LII.

Désirant savoir s'il doit se marier, Panurge consulteentre autres personnages la sibylle de Panzoust, le poète Raminagrobis (Lemaire de Belges), le théologienHippodathée (Lefèvre d'Etaples), le philosophe sceptique Trouillogan.

Il assiste à une audience du juge Bridoye, quirègle les procès « au sort des dés ».

Finalement, il décide de recourir à l'oracle de la Dive Bouteille. Quart Livre (édition partielle : 1548; édition complète : 1552). Comme le Tiers Livre, il fut censuré par la Sorbonne.I-XVII.

Pantagruel et ses compagnons s'embarquent.

Épisode des moutons de Panurge.

Escale à l'Ile des Chicanous.XVIII-XXIV.

Tempête en mer.

— XXV-LXVII.

Les voyageurs longent l'île de Tapinois, où règne Carêmeprenant,abordent chez les Andouilles (ennemies de Carêmeprenant), chez les Papefigues (les protestants), chez lesPapimanes (les adorateurs du pape), puis chez Messer Gaster. Cinquième Livre (édition partielle intitulée L'Ile Sonnante : 1562; édition complète : 1564).

Ce livre moins gai, plus violent que les autres, est d'une authenticité douteuse.

On suppose que Rabelais avait laissé des notes, qui furentarrangées et remaniées après sa mort.

I-VIII.

Les voyageurs arrivent à l'Ile Sonnante (Rome).

— IX-XVI.

Le guichetdes Chats fourrés.

— XVII-XXXIII.

Du royaume de Quintessence au pays de Lanternois.

— XXXIV-XLVIII.

L'oracle dela Dive Bouteille.

Sa réponse est « Trinch » (bois).

LA GAIETÉ DE RABELAIS, FONDEMENT DE SON ART Rabelais est gai par tempérament.

On sent chez lui un parfait équilibre physique, condition essentielle du bonheur, etune vitalité puissante.

Sa bonne humeur native se double d'une philosophie à laquelle il a donné le nom depantagruélisme et qu'il définit comme « une certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites ».L'optimisme qu'il professe, et que renforce encore sa conception des devoirs du médecin, est donc à moitiéinstinctif, à moitié raisonné.. »

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