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OFFENBACH, Jacques (1819-1880)

Publié le 23/05/2020

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OFFENBACH Jacques. Musicien français d’origine allemande. Né à Cologne le 20 juin 1819, mort le 4 octobre 1880 à Paris. Fils d’un chanteur de la synagogue de Cologne, il s’appelait en réalité Jakob Eberst (certains prétendent qu’il se nommait Jakob Lévy, et qu’il aurait tiré son nom d’Offenbach du lieu de sa naissance qui aurait été non point Cologne, mais la petite ville d’Offenbach). Il se rendit assez jeune à Paris, suivit pendant un an la classe de violoncelle au Conservatoire, et entra (1835) dans l’orchestre de l’Opéra-Comique. Sa première opérette, Pascal et Chambord, fut représentée le 2 mars 1839 au Théâtre du Palais-Royal, mais ne lui apporta aucun renom. Le succès ne lui vint qu’avec La Chanson de Fortunio (1847) écrite pour une représentation du Chandelier de Musset. Ayant obtenu en 1849 le poste de directeur de l’orchestre au Théâtre-Français, Offenbach commença avec Pépito (1853) son heureuse carrière de compositeur d’opérettes. En 1855 il ouvrit un théâtre à son compte, les « Bouffes-Parisiens ». Le 5 juillet de cette même année, il y donna Les Deux aveugles et Une nuit blanche, prélude à une longue série d’opérettes (quatre-vingt-sept sans compter les remaniements et les œuvres posthumes) dont la majeure partie fut jouée. Jusqu’en 1858, Offenbach ne sut point encore ce qu’était le triomphe, mais quatre des œuvres écrites à cette époque méritent d’être mentionnées. Ce sont : Madame Papillon (1855) qui marque le début de sa collaboration avec Halévy, Ba-ta-clan (1855), Tromb-al-Cazar (1856) et Le Mariage aux lanternes (1857). Le 21 octobre 1858, les Bouffes-Parisiens donnèrent la première représentation d'Orphée aux Enfers. Ironique, audacieux, Offenbach y fait un portrait de la société du Second Empire sur un rythme irrésistible. Puis ce furent Geneviève de Brabant (1859), Daphnis et Chloé (1860), La Chanson de Fortunio (1861), qui fait suite au Chandelier de Musset, Bavard et bavarde (1862), Lieschen et Fritzchen (1863); enfin, le 17 décembre 1864, fut représenté, au théâtre des Variétés, ce que l’on considère comme son chef-d’œuvre, La Belle Hélène. Il donna ensuite Barbe-Bleue (1866), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gïrolstein (1867), sur des livrets de Meilhac et Halévy, et Robinson Crusoé (1867). Avec La Péri-chole (1868) Offenbach s’essaye à plus de raffinements, montre une sensibilité plus délicate et plus diverse, fait des recherches mélodiques. Vert-Vert (1869), La Princesse de Trébizonde (1869), Les Brigands (1869), Le Roi Carotte (1872, sur un texte de Sardou), Fantasio (1872), Les Braconniers (1873k La Jolie Parfumeuse (1873), une nouvelle version d’Orphée aux Enfers et de Geneviève de Brabant (1874 et 1875), La Boulangère (1875), autant de témoignages qu’Offenbach tentait d’être plus subtil, qu'il ressentait l’influence de Massenet, et savait combien il peut être difficile de départager ce qui appartient à l’opéra de ce qui appartient à l’opérette. Après avoir donné encore Madame Favart (1878) et La Fille du tambour-major (1879), Offenbach chercha à s’ouvrir les portes de l’Opéra-Comique en écrivant Les Contes d’Hoffmann auxquels il donna tous ses soins. L’œuvre ne fut représentée toutefois qu’après la mort du compositeur, le 10 février 1881.

« OFFENBACH, Jacques (1819-1880) Compositeur Surnommé dans la fosse d’orchestre de l’Opéra-Comique “ le Liszt du violoncelle ”, le jeune musicien qu’est Jacques Offenbach tente dès 1850 sa chance avec ses propres compositions.

En 1855 Les Deux Aveugles , qu’il donne pour l’inauguration de son théâtre les Bouffes-Parisiens, simple baraque de planches installée sur les Champs-Elysées, sont un triomphe quoiqu’elles raillent des personnages célèbres. Napoléon III lui-même applaudit l’ œ uvre, qu’il fait donner aux Tuileries.

C’est en 1858 qu’ Orphée aux Enfers ouvre plusieurs années de la carrière du compositeur menées au rythme du galop, que l’on rebaptise cancan. Succès et triomphes se succèdent sans cesse. La Belle Hélène, Barbe-Bleue, La Vie parisienne, La Grande Duchesse de Gérolstein, La Périchole, Les Brigands se suivent entre 1864 et 1869.

Ses œ uvres sont souvent présentes sur plusieurs scènes de Paris simultanément. Fréquemment, dans la salle, c’est le tsar, c’est l’empereur François-Joseph, c’est le prince de Galles qui applaudissent.

Après la guerre de 1870 , qui le contraint à se réfugier en Autriche parce qu’il est naturalisé français depuis 1861, certaines de ses œ uvres, comme Madame Favart en 1878 ou La Fille du tambour-major en 1879, recevront un accueil semblable à celui que ses compositions connurent sous le Second Empire .

Offenbach est accueilli triomphalement à New York et à Philadelphie, où il dirige ses œ uvres à l’occasion du centenaire de l’indépendance des Etats-Unis.

C’est à la composition des Contes d’Hoffmann qu’il consacre ses dernières forces.

C’est la seule des quelque deux cents œ uvres qu’il a écrites pour la scène qu’il ne verra pas montée.. »

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