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Objet d’étude : le personnage de roman, du XIIè siècle à nos jours

Publié le 22/05/2020

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« Objet d'étude : le personnage de roman, du XIIè siècle à nos jours Corpus de textes : A- Stendhal, La chartreuse de Parme (1839) B- Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) C- Le Clézio, Désert (1980) QUESTIONS 1- Quelle vision de la guerre ces trois textes présentent-ils ? Quelle vision de la guerre ? Dans le texte A, La chartreuse de Parme de Stendhal, la guerre est vue, plus que vécue, par un jeune, plutôt niais, qui n'a aucune connaissance des champs de bataille.

C'est son baptême du feu et il vit cette grande bataille (Waterloo) de l'intérieur mais en touriste.

Fabrice del Dongo aspire à devenir un "vrai" militaire et, dans son innocence des choses de la guerre, se comporte plus en spectateur qu'en acteur.

Il est tout d'abord choqué par le bruit de la guerre "il était surtout scandalisé par le bruit qui lui faisait mal oreilles" puis il y regarde d'un peu plus près et "remarque" ses premiers cadavres, les habits rouges, les Hussards dont il ne fait pas, quoiqu'il en pense, encore parti, avant de se rendre compte, avec "un frisson d'horreur" quand même, que"beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore".

Stendhal décrit la bataille et ses horreurs vues par son jeune personnage sur un ton ironique, presque léger alors que les descriptions expriment bien l'atrocité des combats, des blessures : "ils criaient...pour demander du secours, mais personne ne s'arrêtait", "deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets", "un cheval tout sanglant...

engageant ses pieds dans ses propres entrailles", "c'étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toute part".

Le jeune Fabrice est plus occupé à regarder et essayer de comprendre ce qui se passe autour de lui qu'entrer vraiment dans l'action.

Ce qu'il veut c'est être militaire et cette bataille est en quelque sorte son intronisation.

C'est comme si tout ce qui se passait autour de lui n'était pas vraiment réel.

Il traverse la guerre, évite de marcher sur les morts et essaie sans vraiment y parvenir de "comprendre" (répéter dans le texte à plusieurs reprises) et dégager des sensations qu'il. »

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