Numérologie

« 1 / 2 Numérologiè La croyance à la signification secrète dea nombres et à leur pouvoir occulte est commune à bien des modes de pensée, depuis les superstitions populaires jus­ qu'aux plus obscures spéculations métaphysiques.

Les interprétations divergent à l'infini, mais on peut les ratta­ cher à deux grandes sources : la tradition pythagoricienne et la kabbale.

Elles alimentent l'astrologie contemporaine · et la symbolique des francs-maçons.

2 L'historicité du p.ersonnage de Pythagore a été contes­ tée, mais il a certainement existé une école pythagori­ cienne, dont l'enseignement s'est enrichi de l'imagination des historiciens et commentateurs.

Sa découverte fonda­ mentale fut de trouver que les Intervalles musicaux alors connus pouvaient s'exprimer par de simples rapporta entre les nombres 1, 2, 3 et 4.

La somme de ces nombres est 10.

Extrapolant ces notions, Pythegore admit que · l'Univers, aussi bien mental que physique, peut s'expri­ mer par toua les nombres de 1 è 10, les nombres plus élevés n'étant qu'une répétition des précédents.

Les constellations sont définies par le nombre des astres qui les composent et la figure géométrique qu'elles des­ sinent.

Les abstractions morales, telles la justice et la raison, se ramènent elles aussi à des nombres .

A cette harmonisation arithmétique de l'Univers, Pythagore ajou­ tait la croyance à la métempsycose, c'est-à-dire au pas­ sage de l'âme, après la mort, dans un autre être animé.

3 La kabbale se fonde en grande partie sur le fait que les lettres .

de l'alphabet hébreu sont auaal des chiffres.

On peut donc prendre n'i!Tlporte quel passage de la Bible, le traduire numériquemènt, se livrer sur le nombre trouvé à des 'opérations arithmétiques qui donnent un autre nombre, lequel, retraduit en hébreu, donne le sens caché du premier passage.

Ainsi, dans la Genèse, lorsque l'Éternel apparait à Abraham parmi les chênes de Mamré, on lit : " Et voici, trois hommes étaient debout près de 2 / 2. »