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nuit rhénane

Publié le 22/05/2020

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« Apollinaire, « Nuit rhénane », Alcools, 1913 Présentation du texte : Alcools , recueil publié en 1913, est la somme d’un parcours personnel depuis les poèmes de jeunesse d’Apollinaire jusqu’à « Zone » ajouté en grande hâte aux épreuves du manuscrit. Le poète affirme sa conception de la modernité en dialoguant toutefois avec la tradition, les éclairant d’une lumière nouvelle qui transforme le réel.

« Nuit rhénane » fait partie des poèmes de jeunesse d’Apollinaire inspirés par son séjour en Rhénanie durant lequel il tombe passionnément amoureux d’une jeune anglaise, Annie Playden. Etude du Titre : La nuit = espace du rêve et de l’irrationnel, moment favori des légendes fantastiques Rhénane = renvoie au paysage du Rhin : poème placé sous le signe de la tension entre la réalité et la fable AXE I : Le poème = Une représentation du surnaturel (ou l’univers fascinant des légendes) 1.

Le surnaturel : Mise en place d’une atmosphère inquiétante a) Un cadre spatio-temporel inquiétant : « nuit » → Espace de rêve à l’éclairage mystérieux qui favorise l'intrusion de l'irrationnel dans le quotidien . - « sous la lune » (v.

3) → astre traditionnellement maléfique propice à l’apparition du fantastique - La répétition : « Le Rhin le Rhin » : amplification de l’image du Rhin avec ses charmes et ses sortilèges (cadre des contes de la mythologie germanique) b) Contre-rejet «sept femmes» (v 3) → Domination de figures empruntées à la mythologie germanique.

La couleur « cheveux verts » révèle leur identité : il s’agit des Ondines, sorcières vivants au fond du Rhin où elles attirent et gardent prisonniers pêcheurs et chevaliers L’attribut féminin « cheveux … longs jusqu’à leurs pieds » souligne leur pouvoir de séduction.

Elles ont un charme envoûtant et un pouvoir maléfique qui entraînent le poète dans un univers surnaturel inquiétant c) Référence au chiffre magique « sept femmes » + Poème composé de 13 vers (nombre maléfique) → Mise en place d’une magie inquiétante.

La présence de ces « sept femmes aux cheveux verts » pourrait représenter l’incarnation du mal d) Jeu de lumières : « flamme », « lune », « or », « reflète » → Perception altérée du monde nocturne qui se transforme en un univers trouble et étrange e) Rythme lent : longueur de l’alexandrin renforcée par le double enjambement (v.

2-3-4) + Lenteur renforcée par l ‘évocation de la « chanson lente » (v.

2) → Déploiement de l’univers surnaturel 2.

Le surnaturel : oscillation entre fascination et crainte a) Jeu d’opposition entre les strophes 1 et 2 - « femmes aux cheveux longs et verts » / « blondes aux nattes repliées » → Dualité entre la féminité fantasmatique et inquiétante et la féminité chaste et rassurante des jeunes filles.

Par cette figure d’ordre et de stabilité, le poète tente de briser le charme pour retourner au réel Réification des jeunes filles « regard immobile et nattes repliées » → Annulation de tout pouvoir de séduction. »

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