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Nuit Rhénane

Publié le 18/05/2020

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« Proposition de commentaire de « Nuit Rhénane » d'Apollinaire   « Nuit Rhénane », publié en 1913 dans le recueil Alcools est l'un des poèmes les plus célèbres de Guillaume Apollinaire.

Le poème est marqué par la culture d'Apollinaire qui, fasciné par l'Allemagne, a eu l'occasion d'étudier le folklore médiéval de ce pays et ses grands maîtres romantiques.

Illustrant à merveille le titre du recueil, « Nuit Rhénane » met en scène la rêverie que le vin inspire au poète le long des bords du Rhin. Comment l'écriture poétique permet-elle de transfigurer l'exprérience intime, jusqu'à la rendre universelle ? Nous verrons d'abord que ce poème relate avec lyrisme une aventure intime du poète.

Nous montrerons ensuite qu'Apollinaire convoque ici des mythes et des images fondateurs de la civilisation occidentale.

Enfin, nous nous attacherons à la dimension proprement poétique de ce texte, qui en fait un chant universel.   Ce poème reflète une expérience intime du poète.  Il s'agit en effet d'une rêverie provoquée par l'ivresse.

On relève tout au long du poème le champ lexical du vin et de l'alcool : « verre » (2 fois), « vin », « ivre », « vignes », caractérisé par l'allitération en [v].

L'importance de ce thème renvoie au titre du recueil, Alcools.

De plus, l'ensemble du poème semble placé sous le signe de cette soirée d'ivresse : le poème s'ouvre sur l'évocation du verre « plein » et s'achève sur celle du verre « brisé ».

Il y a ici un effet de clôture particulièrement remarquable.

L'isolement du vers final, qui appartient à la dernière strophe, s'explique sans doute par le désir de souligner la clôture. Le registre dominant dans ce poème est le lyrisme : il s'agit bien pour le poète de partager avec son lecteur ses sentiments les plus intimes.

On relève les marques de la première personne, pronom personnel sujet « je » (vers 6), pronom tonique « moi » à la fin du premier hémistiche du vers 7, déterminant possessif « mon » aux premier et dernier vers du poème.

De plus, les thèmes évoqués sont propres au lyrisme, comme la célébration. »

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