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Nouvelle-Zélande (2002-2003): Turbulences diplomatiques

Publié le 20/09/2020

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« En dépit de sondages favorables, les travaillistes n'ont remporté qu'une modeste victoire, avec 52 sièges sur 120, aux élections générales organisées le 27 juillet 2002.

Le scandale dit «du paintgate» – révélant en avril 2002 que le Premier ministre Helen Clark avait signé en 1999 un tableau qu'elle n'avait pas peint elle-même pour une vente de charité – expliquait sans doute ce succès mitigé.

Son acien allié, le Parti de l'alliance (progressiste), a perdu les 10 sièges qu'il détenait.

Mais les vrais perdants de ce scrutin furent les conservateurs du Parti nationaliste, qui n'ont sauvé que 27 sièges sur 39.

Sans l'appui des Verts (9 sièges), les travaillistes s'alliaient avec la Coalition progressiste (2 sièges). En 2002, avec une croissance de 4,2 %, une inflation de 4,9 % et un taux de chômage de 5,1 %, la Nouvelle-Zélande a bénéficié d'une bonne conjoncture grâce à la vigueur de sa demande intérieure.

La guerre menée en Irak par la coalition américano-britannique en mars 2003 et la récession mondiale ont cependant dégradé sa balance commerciale dès le premier trimestre 2003. À l'occasion du conflit irakien, la diplomatie néo-zéolandaise, dirigée par Phil Goff, s'est illustrée par des prises de position indépendantes.

Forte du soutien de 86 % de l'opinion, elle s'est prononcée dès le début de la crise contre une offensive militaire.

Mais les commentaires de H.

Clark sur la conduite de la guerre, supposant qu'elle n'aurait pas eu lieu si le candidat démocrate Al Gore avait gagné la présidentielle américaine de 2000, ont déclenché une tempête diplomatique qui l'a contrainte à présenter des excuses au gouvernement américain en avril 2003.

Elle a alors subi une attaque d'une rare ampleur au Parlement. En dépit de ces turbulences, la Nouvelle-zélande a continué à privilégier son insertion régionale.

La tournée de P.

Goff dans le Pacifique en avril 2003 avait pour but de renforcer des liens de coopération, notamment avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Fidji.

Sur le plan humanitaire, la Nouvelle-Zélande a accueilli 202 réfugiés des camps de Nauru et de Manus Island (Papouasie-Nouvelle-Guinée) à la fin 2002, suivis de 150 en janvier 2003.. »

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