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Inde 2002-2003 Nouvelle donne pour la question cachemirie

Publié le 16/09/2020

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« Inde 2002-2003 Nouvelle donne pour la question cachemirie Les mois de tension entre les communautés hindoue et musulmane au Gujarat, après les violences qui avaient ensanglanté cet État durant le printemps et, plus sporadiquement, durant l'été 2002, se sont traduits sur le plan politique par une victoire massive du BJP (Bharatiya Janata Party, nationaliste hindou), lors des élections régionales de décembre 2002.

Le parti nationaliste hindou, dont les plus hauts échelons de l'exécutif ont été mis en cause par des ONG (organisations non gouvernementales) dans l'organisation des pogroms anti-mulsulmans, a exploité avec succès la polarisation religieuse exacerbée au Gujarat.

Se présentant comme le défenseur de la communauté majoritaire, le BJP remporta le chiffre record de 126 sièges sur 182, écrasant l'opposition, plus particulièrement le parti du Congrès-I qui n'a pas su faire campagne sur le thème du sécularisme.

La marge importante de vote qu'il obtint dans les zones les plus touchées par les violences a révélé l'efficacité de la méthode choisie. Deux autres élections régionales étaient prévues à l'automne 2003, au Rajasthan et au Madhya Pradesh.

Forts de leur victoire tactique au Gujurat, les mouvements nationalistes hindous ont également cherché à y relancer la mobilisation religieuse.

Ces deux États, gouvernés, respectivement depuis 1998 et 1994, par la nouvelle garde du parti du Congrès-I, sont cruciaux pour le BJP qui, depuis le milieu des années 1990, n'avait subi que des revers électoraux dans les États.

Après avoir réussi à se maintenir au pouvoir en Uttar Pradesh au printemps 2002 grâce à une coalition très controversée avec le parti Dalit, le Bahujan Samaj Party (BSP), le BJP cherchait désormais à regagner la primauté sur le nord de l'Inde, son bastion traditionnel. Pressions religieuses et durcissement du BJP Le recours à la mobilisation religieuse a aussi été visible dans l'affaire d'Ayodhya.

La montée des pressions exercées par les milieux religieux hindous pour la construction du temple de Ram sur le site de l'ancienne mosquée de Babur, détruite le 6 décembre 1992 par les fondamentalistes, a poussé la Cour suprême à rappeler que le terrain litigieux acquis par le gouvernement central ne pouvait être cédé.

Les mouvements nationalistes hindous dans la mouvance du BJP continuaient néanmoins d'envisager d'y construire un temple au dieu Ram, au plus tard le 6 décembre 2004, éventuellement en usant de la force.

Le gouvernement d'Atal Bihari Vajpayee, qui subissait, lui aussi, la pression de ses alliés plus radicaux, a décidé de leur apporter un soutien tacite en demandant à la Cour la levée de l'interdiction des activités religieuses sur une partie de la zone.

Le durcissement du discours des dirigeants du BJP sur cette question, y compris des «modérés» comme A.

B.

Vajpayee lui-même, a laissé à penser que le parti avait négocié un tournant majeur durant l'année 2002, au risque de raviver les haines communautaires.

Un attentat dans le temple d'Akshardham à Gandhinagar, la capitale du Gujarat, perpétré le 24 septembre 2002 par un groupe terroriste musulman jusque-là inconnu, a d'ailleurs fait 29 victimes.

Il peut être considéré comme une réponse indirecte aux violences de. »

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