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Nouvelle Vague

Publié le 02/12/2021

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« L’objectif est de faire un premier film de contenu assez personnel à moins de trente-cinq ans. «

 

Introduction : Correspondant à la période de 1959 à 1970, la Nouvelle Vague signe un renouveau dans le cinéma français, qui se caractérise par la volonté de bouleverser les codes traditionnels du cinéma.

 

I- Les principes essentiels de la Nouvelle Vague :

 

1°) Les débuts de la Nouvelle Vague :

 

L’expression « Nouvelle Vague « apparaît dans le magazine l’Express du 3 octobre 1957, dans un article de Françoise Giroud qui publie l'année suivante La Nouvelle Vague, portrait de la jeunesse. Ce mouvement a été crée par des critiques des Cahiers du cinéma qui réagissent à la stagnation de leur cinéma national, « la tradition de qualité «, en devenant eux mêmes cinéastes.

 

2°) Le rejet du « cinéma de papa « :

 

L’avènement de la Nouvelle Vague s’inscrit dans le cadre d’une remise en question — souvent radicale, parfois virulente — des principes selon lesquels le cinéma français fonctionne depuis plusieurs décennies. Ainsi, qu’ils soient issus de la critique de cinéma — le rôle des Cahiers du cinéma s’avère primordial — ou du documentaire — Alain Resnais, Louis Malle ou Pierre Kast —, les cinéastes de la Nouvelle Vague partagent un même rejet d’une « certaine tendance du cinéma français « (titre d’un fameux article de François Truffaut écrit en 1954, et qui donne le coup d’envoi théorique du mouvement). Ils fustigent une certaine « qualité « qu’ils jugent trop académique, notamment le  « réalisme psychologique « incarné par des réalisateurs tels que Claude Autant-Lara, Jean Delannoy ou encore René Clément.

Leur double objectif avoué est ainsi résumé par François Truffaut : « faire un premier film de contenu assez personnel à moins de 35 ans «.

 

3°) De nouveaux moyens de tournages :

 

Face aux coûts importants  du cinéma traditionnel, les réalisateurs de la Nouvelle Vague innovent donc par des tournages avec des équipes techniques réduites au minimum. L’utilisation d’un matériel de prise de vue léger et de pellicules de grande sensibilité permet de tourner en extérieurs — et par conséquent de gagner en « effet de réel « —, tandis que la généralisation de la prise de son direct favorise la spontanéité du jeu.

De plus, de nouvelle liberté sont prises par rapport aux lois du cinéma narratif classique  : montage éclaté, variations de vitesses, fausses coupes, longs plans, arrêt à l'image, etc. et le fait que de jeunes acteurs inexpérimentés soient choisis ( Jean-Claude Brialy, Bernadette Lafont, Jean-Paul Belmondo, Gérard Blain, Jean-Pierre Léaud, Françoise Brion ou Charles Aznavour) autorise toutes les formes d’improvisation et retranscrit idéalement le souci permanent de naturel manifesté par les réalisateurs.

 

II – De La Nouvelle Vague à aujourd'hui :

 

1°) Les premiers succès de la Nouvelle Vague :

 

Les premiers films de la Nouvelle Vague remportent un vif succès critique mais aussi commercial, en particulier ceux de Claude Chabrol, Jean-Luc Godard et de François Truffaut, mais le public se montre également curieux des films d’Alain Resnais par exemple, moins narratifs et plus littéraires, ainsi que des documentaires qui apportent un ton nouveau (Chris Marker, François Reichenbach). En effet, outre l’originalité et le talent de ces jeunes cinéastes, ces œuvres répondent aux attentes d’un public plus jeune, et se révèlent là encore en parfaite adéquation avec la société, avide de changement et de liberté.

 

2°) Une « vague « de liberté  :

 

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La Nouvelle Vague

 

« La Nouvelle Vague Au début des années 60, une génération de cinéastes français s ' impose en quelques films.

Petits budgets, moyens techniques légers, tournages en décors réels, jeu plus naturel des comédiens caractérisent la production de jeunes auteurs qui 1958-1959 Le Beau Serge (Chabro l ), Hir oshima mon amour (Resnais ), Les 400 coups (Truffaut) 1960 À bout de souffle (Goda rd), Les Bonnes Femmes (C habrol), Paris nous appartient ( Rivette ) 1961 L'Année dernière à Marienbad (Resnais) Jules et Jim (lhJffaut), Lola (Demy) n'hésitent pas à remettre en question, leurs aînés.

Nés avec le cinéma parlant, ils ont des noms qui nous sont familiers: Claude Chabrol, François Truffaut, Agnès Varda , Jean-Luc Godarfl, Jacques Rivette, Jacques Demy, Eric Rohmer.

L a dénominati on «Nouvelle Vagu e » est lan ­ cée en 1 957 par Françoise Giroud d ans un article du magaz ine l'Expr ess pour qualifier ces jeunes cinéas tes qui débutent alors en m a rge d es fili èr es traditionn ell es de la produ ction.

Pour b ie n compr endr e le phénom è n e, il faut se rappe­ le r que le c inéma d e l'apr è s-guerre est très p eu différ ent d e ce qu'il était p endant l'O ccupati o n : s o i gné , soucieux de la form e , te nté par l'éva sion À bout ~ de souffle, de Jean-Luc Godard, est généralement considéré comme le manifeste de la Nouvelle Vague.

Rompant avec les techniques narratives traditionnelles , Godard met en scène Jean-Paul Belmondo , un gangster, et Jean Seberg , sa compagne, qui tentent d' échapper à la police.

' Agnès Varda fait des études à la Sorbonne pour devenir conservateur de musée.

Mais elle se tourne vers la photographie tout en fréquentant activement la Cinémathèque.

Elle ouvre la voie à la Nouvelle Vague avec la Pointe courte et rencontre le succès avec Cléo de 5 à 7.

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