Nos désirs nous rendent-ils aveugle ?

« Nos désirs nous rendent-t - ils aveugle ? Nos désirs nous rendent-t - ils aveugle ? Une telle question suppose d'examiner les différents désirs possibles ainsi que les différents aveuglements.

En effet, il existe plusieurs types de désirs, comme les désirs vitaux associés aux besoins de l'Homme.

Et les désirs qui mènent au bonheur.

De même que pour les aveuglements, il existe des aveuglements absolus la personne est obnubilée par l'obtention de l'objet désiré ou au contraire un aveuglement partiel la personne est consciente de ses désirs.

Nos désirs peuvent-t - ils nous rendre inconscients ? Peut-on en accomplissant nos désirs être insouciant à la situation ? A-t -on conscience de nos actes quand on accomplit nos désirs ? Nous nous intéresserons tout d'abord à l'aveuglement absolu des Hommes face aux objets de leur désir puis à la raison de la nature humaine qui restreint ses désirs. Si le but ultime de l'Homme c'est d'être heureux et que l'accomplissement d'un désir procure une satisfaction.

Alors l'Homme peut se laisser facilement aveugler par ses désirs pour éprouver beaucoup de satisfactions et ainsi essayer d'atteindre le bonheur.

Cependant le désir est vécu comme un manque, l'Homme désire car il n'est pas en possession de l'objet désiré ou de la valeur désiré.

On désire de ne plus désiré afin de mettre fin à toute souffrance morale .

Ainsi le désir est en lui-même une souffrance et l'accomplissement du désir engendre le plaisir ; le plaisir de ne plus désirer.

Donc l'Homme est aveuglé par le désir de ne plus désirer, est prêt à tout pour obtenir le bonheur.

Mais qu' est-ce que signifie l'aveuglement ? Selon moi l'aveuglement d'un être humain non au sens propre du terme mais au sens figuré signifie que la personne ne calcule pas tous les risques possibles pour l'accomplissement de son désir, il n'a des yeux que pour l'objet désiré.

La personne est donc aveuglée et ne se rend pas compte de ses actes. D’après Schopenhauer, le bonheur est l'absence de souffrance et comme vue précédemment les désirs sont moteurs de souffrance.

Donc dire que les désirs mènent au bonheur cela équivaut à. »