Norvège (2005-2006): Alliances politiques fragiles
Publié le 20/09/2020
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«
Bénéficiant de l’envolée des cours du pétrole et du niveau élevé de la
consommation, l’économie norvégienne est demeurée très dynamique en 2005.
Le
chômage a baissé jusqu’à 4 % (mars 2006), tandis que l’inflation est restée
faible et la croissance réelle (respectivement 1,6 % et 2,3 % en 2005).
Pour la
cinquième année consécutive, la Norvège a obtenu la première place du classement
2005 de l’Indice de développement humain (IDH), établi par le Programme des
Nations unies pour le développement (PNUD).
Mais ces bons résultats n’ont pas profité à la coalition gouvernementale de
centre droit, lors des élections législatives du 12 septembre 2005 : le Premier
ministre sortant, Kjell Magne Bondevik, s’est aliéné le soutien décisif du Parti
du progrès (extrême droite) en refusant par avance toute alliance avec celui
dont avait portant dépendu son précédent mandat.
Ces élections ont conduit à la
victoire de la coalition « vert rouge » emmenée par le Parti social-démocrate
(32,8 %), le Parti de la gauche socialiste (8,8 %) et le Parti du centre
(agrarien, 6,5 %), au détriment des libéraux (5,9 %), des chrétiens-démocrates
(6,8 %) et des conservateurs (14,1 %).
Le Parti du progrès (22,1 %) est devenu
la première formation d’opposition au nouveau gouvernement, dirigé par le
social-démocrate Jens Stoltenberg, déjà Premier ministre de 2000 à 2001.
Comme la précédente, cette coalition est apparue inédite et divisée.
Le Premier
ministre était favorable à l’adhésion à l’Union européenne (UE), quand son parti
était partagé et ses deux alliés opposés.
De même, le Parti social-démocrate a
souhaité lancer des forages d’exploration dans la région arctique, alors que le
Parti de la gauche socialiste refusait les risques encourus par l’environnement
et les ressources halieutiques.
Le Parti du centre a défendu, quant à lui, les
protections dont bénéficiaient les agriculteurs norvégiens, tandis que les
sociaux-démocrates étaient disposés à faire des concessions lors des
négociations commerciales internationales.
Enfin, la ministre des Finances,
Kristin Halvorsen, présidente de la Gauche socialiste, a mis son Premier
ministre dans l’embarras en cautionnant le boycott des produits israéliens,
lancé par son parti en janvier 2006.
L’unité du gouvernement s’est reconstituée
après qu’un drapeau norvégien a été brûlé à Gaza, suite à la reprise, le 10
janvier 2006, par la revue Magazinet, des caricatures de Mahomet publiées
initialement dans un quotidien danois.
L’éditeur du journal s’en est toutefois
excusé, le 10 février suivant, auprès de la communauté musulmane norvégienne..
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