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Norvège (2001-2002): Crainte de marginalisation par rapport à l'UE

Publié le 20/09/2020

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« La Norvège a vu la défaite des sociaux-démocrates aux élections législatives du 10 septembre 2001.

Recueillant 24,3 % des suffrages, ceux-ci ont obtenu leur pire score de l'après-guerre et ont dû abandonner le pouvoir à une coalition «bourgeoise» menée par le démocrate chrétien Kjell Magne Bondevik (Premier ministre de 1997 à 2000) et comprenant les conservateurs (21,8 %), les libéraux (3,7 %) et les démocrates chrétiens (12,8 %).

Les débats ont porté sur la baisse des impôts et sur l'amélioration des services publics, en particulier en matière d'éducation et de santé.

On a constaté, lors de ce scrutin, une nouvelle poussée de formations plus marquées à gauche et à droite : le Parti de la gauche socialiste (extrême gauche, 12,4 %) et le Parti du progrès (extrême droite, 14,3 %), qui ont respectivement presque rattrapé en audience le Parti social-démocrate et le Parti conservateur. En 2001, la Norvège a souffert de la baisse des cours du pétrole et du fort ralentissement de l'activité dans les pays occidentaux.

La croissance économique est restée modérée (1,4 %), alors que le chômage atteignait 3,7 % et l'inflation 3 %.

La question économique dominante est restée celle de l'ouverture du capital des entreprises norvégiennes à des intérêts étrangers.

Un pas notable a été franchi le 18 juin 2001 avec l'introduction de 17,5 % du capital de la compagnie pétrolière Statoil à la Bourse d'Oslo et à celle de New York.

Pour accélérer la croissance, le nouveau gouvernement s'est engagé à injecter une part plus grande des ressources pétrolières dans l'économie norvégienne (au lieu d'épargner massivement pour abonder le fonds pétrolier) et a présenté, le 19 avril 2002, un nouveau programme de privatisations comprenant un abaissement de la participation de l'État dans les sociétés Norsk Hydro, Telenor (opérateur téléphonique) et Den Norske Bank. Mais c'est encore et toujours l'Union européenne (UE) qui a représenté le défi le plus aigu et le plus pressant pour la Norvège dans ses relations avec le reste du monde.

Comme les autres pays nordiques, et bien qu'elle ne soit pas membre de l'UE, elle a mis en application, le 25 mars 2001, grâce à un accord d'association signé en 1996, la convention de Schengen sur la libre circulation des ressortissants des pays associés et le contrôle aux frontières des non-ressortissants, mais elle a présenté sa coopération comme purement technique (limitant le risque de voir l'accord dénoncé comme une adhésion à l'UE officieuse et au rabais par ses opposants).

Le fait que l'Islande ait envisagé de plus en plus ouvertement des négociations d'adhésion à l'Union européenne a pourtant préoccupé la Norvège, celle-ci redoutant une mise en cause de la viabilité de l'EEE (Espace économique européen), qui ne comprendrait plus dès lors que la Norvège et le Lichtstenstein.

De même, l'annonce de la tenue prochaine d'un référendum sur l'adhésion à la Zone euro par le gouvernement suédois et la perspective de voir de nombreux PECO (Pays d'Europe centrale et orientale) adhérer avant elle ont rendu la position norvégienne encore plus inconfortable.. »

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