Norvège (1992-1993)
Publié le 20/09/2020
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«
En 1992, l'économie norvégienne a encore fonctionné à deux rythmes.
Le secteur
offshore des hydrocarbures a prospéré plus que jamais: la production a augmenté
de 12,4% (134 millions de tep, tonnes-équivalent-pétrole), les investissements
et les exportations, de 18 et 11%, plaçant la Norvège au quatrième rang des
exportateurs de pétrole (50% de la production européenne).
L'excédent des
comptes courants (22 milliards de couronnes) a ainsi dépassé 3% du PNB, grâce
aussi à la progression (+4,2%) des exportations traditionnelles (bois) et au
léger regain de la compétitivité des secteurs de pointe.
L'année s'est révélée
meilleure que la précédente pour les salariés: la croissance du salaire moyen
(+3,6%), la chute de l'inflation à 2,2%, en dépit des pressions monétaires qui
ont conduit au flottement de la couronne à partir du 10 décembre 1992, et les
effets de la réforme fiscale ont permis au pouvoir d'achat et à la consommation
privée de progresser (de 4,3% et 1,5%).
En revanche, le chômage a enregistré un taux élevé (6,0%), le PNB et les
investissements hors pétrole, une croissance faible (+1,3%) ou négative (-1,4%,
et même -18% dans la construction).
Plusieurs entreprises ont fait faillite, les
bénéfices des grands groupes (Statoil, Kvaerner) ont fondu ou laissé place au
déficit (Hydro), la marine marchande a atteint une situation critique (besoin de
capitaux).
Le gouvernement minoritaire de Mme Gro Harlem Brundtland (qui a
quitté la direction du Parti travailliste en novembre 1992) a fait voter un plan
de sauvetage de l'économie le 14 décembre 1992, destiné à stimuler la
compétitivité et la création d'emplois et à comprimer la demande d'embauche.
La
réorganisation de la politique agricole est devenue d'autant plus urgente qu'à
la ratification de l'accord sur l'Espace économique européen - EEE, formé de la
Communauté européenne (CE) et de l'Association européenne de libre-échange
(AELE) dont la Norvège est membre - le 16 octobre 1992, a succédé le dépôt, le
25 novembre, d'une demande officielle d'adhésion à la CE, après approbation par
le congrès du Parti travailliste et le Storting (Parlement).
Vingt ans
auparavant une première demande d'adhésion avait été déposée puis désavouée par
le peuple lors du référendum du 25 septembre 1972 (53% de "non").
Les
négociations se sont ouvertes le 5 avril 1993, malgré les réticences de la
population (en février, 45% "contre", 38% "pour") et de la classe politique
(sont restés hostiles à l'adhésion le Parti du centre - ex-agrarien -, les
socialistes de gauche, une forte minorité des démocrates-chrétiens et des
travaillistes).
La Norvège a développé ses relations commerciales et politiques
avec l'Europe de l'Est et sa coopération avec les pays de la Baltique
(environnement)..
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